Deuxième levée de fonds pour la FinTech Trustpair
LES FAITS
- La start-up parisienne, spécialisée dans la lutte contre les fraudes aux virements, a annoncé une levée de fonds de 4 millions d’euros.
- Le tour de table a été mené par le fonds de capital-risque français Breega et son investisseur historique Axeleo Capital. Kima Ventures et eFounder y ont aussi participé.
- Objectif : élargir son offre et s’étendre à l’international.
- Fondée en 2017, Trustpair a développé une solution SaaS qui permet d’automatiser la détection des tentatives de fraude et les erreurs liées aux paiements par virement.
- Comment ça marche ?
--> Basée sur l’intelligence artificielle, la solution scanne les informations financières publiques et détenues par les entreprises clientes.
--> Elle réalise alors un audit automatisé afin d’identifier dans un premier temps les anomalies de la base fournisseurs.
--> Par la suite, les algorithmes vérifient constamment la validité des coordonnées et des virements.
--> En cas de mouvement suspect, l’alerte est remontée à l’entreprise avant l’émission de l’ordre de virement.
- Avec cette augmentation de capital, Trustpair prévoit de :
--> doubler ses effectifs ;
--> renforcer ses pôles R&D, marketing, commercial et account management ;
--> développer de nouvelles fonctionnalités ;
--> partir à la conquête de l’international.
« En 2018, une entreprise sur quatre a subi un cas de fraude avérée avec des préjudices s’élevant à plus de 50 000 euros pour certaines entreprise. »
Baptiste Collot, CEO de Trustpair
ENJEUX
- S’imposer comme référence. Grâce à la technologie d’intelligence artificielle de Trustpair, le temps moyen de contrôle passerait de 25 minutes à moins d’une minute. La FinTech ambitionne d’en faire la solution de référence pour les Directions financières dans leur lutte contre la fraude à l’IBAN.
- Expansion géographique. Les fonds levés devraient permettre à la jeune pousse d’accélérer son développement à l’international. Elle ciblerait dans un premier temps les marchés américain et anglais.
- Le recrutement. La FinTech souhaite également renforcer ses équipes. Elle entend doubler la taille de ses effectifs au cours des 12 prochains mois afin d’atteindre 40 personnes.
MISE EN PERPSECTIVE
- Il y a un peu plus d’un an, la FinTech parisienne annonçait une première levée de fonds de 1,1 million d’euros afin de se donner les moyens de structurer ses équipes et de financer sa R&D.
- La FinTech franco-américaine Kyriba, qui a récemment levé 160 millions de dollars propose une solution similaire. Baptisée KVerif, elle permet également de lutter contre la fraude aux faux fournisseurs.