Crowdtilt explore le crowdfunding pour tous
La société de crowdfunding basée à San Francisco lance CrowdtiltOpen, un outil de crowdfunding en open source permettant de rattacher une campagne de financement participatif à n’importe quel site Internet. Cette initiative participe à la démocratisation de cette nouvelle forme de financement.
Avec CrowdtiltOpen, une entreprise, une marque ou n’importe quel porteur de projet, pourra héberger une ou plusieurs campagnes de crowdfunding sur son site Internet. L’interface de cette plate-forme en marque blanche peut être personnalisée gratuitement aux couleurs de l’entreprise initiatrice.
La solution propose plusieurs options de paiement sur Internet ou sur mobile : carte, Bitcoins, paiement en n fois, mais aussi des outils de CRM et des programmes de fidélisation. L’utilisateur pourra également élargir ces fonctionnalités à sa guise, la plate-forme étant en open source.
Les campagnes, illimitées dans le temps, sont gratuites mais les paiements par carte sont facturés 2,9 % et 0,3 dollar par transaction. Cette solution devrait être proposée prochainement au-delà des Etats-Unis, en commençant par les pays anglophones : Canada, Royaume-Uni, Australie.
Notre Analyse : Un climat favorable à l’essor du financement participatif
En 2013, près de trois milliards d’euros ont été collectés dans le monde sur le marché de la finance participative (78 millions en France). Cette méthode de financement (sous forme de dons, prêts ou investissements) a été popularisée en France par My Major Company en 2007. Puis elle a fait des émules (KissKissBankBank, Ulule, Babyloan… pas moins d’une trentaine d’acteurs), dans des domaines aussi variés que la culture, le patrimoine ou l’entrepreneuriat.
Soutien du gouvernement français
Face à la croissance du marché (production multipliée par trois entre 2012 et 2013) et conscient que ce type de financements souffrait d’un vide juridique, le gouvernement vient d’annoncer des mesures visant à réduire les contraintes et à protéger les futurs investisseurs. Cette loi, qui devrait entrer en vigueur en juillet 2014, permettra une véritable complémentarité entre l’activité de prêt des banques et celle générée par ces plates-formes.