Caisse d’Epargne dématérialise l’épargne salariale
La transformation numérique du groupe BPCE passe aussi par la modernisation des contrats d’épargne salariale des clients. De quoi satisfaire la cible des entreprises et des salariés et adapter l’usage du mobile et des outils connectés à leurs besoins.
La signature électronique s’ouvre aux clients professionnels et PME de la Caisse d’Epargne. Ces dernières pourront désormais souscrire depuis leur mobile un contrat d’épargne salariale géré par Natixis Interépargne.
Un entretien avec un conseiller reste nécessaire pour valider les modalités de souscription du nouveau contrat. Il s’adresse aux entreprises employant de 1 à 250 salariés et doit être ratifié par 2/3 des salariés. Le dirigeant reçoit ensuite son dossier d’adhésion par mail, peut le consulter depuis un smartphone ou n’importe quel appareil connecté puis le signer de manière électronique grâce à un code envoyé par SMS. Le processus peut donc être entièrement réalisé depuis un smartphone.
Cette solution s’adresse aux quelque 360 000 clients professionnels de la Caisse d’Epargne.
Analyse : La dématérialisation gagne du terrain
Les professionnels sont désormais la cible de nombreuses FinTech et de leurs services de « banque sans banque » ou de paiement. Revolut en est le dernier exemple marquant en Europe. Il était précédé de Transferwise, et N26 notamment.
Caisse d’Epargne présente une offre innovante dans la forme, en s’appuyant sur l’expérience du groupe BPCE en matière de dématérialisation. Le groupe faisait ainsi le choix de la signature électronique pour ses contrats de travail en 2015. La signature électronique a également été progressivement déployée en agence dans les réseaux Caisse d’Epargne et Banque Populaire.
La banque a travaillé la simplicité de son offre en proposant un parcours mobile permettant la souscription en trois clics. Les professionnels et petites entreprises sont particulièrement visées grâce à un processus simplifié et raccourci, alors que l’épargne salariale reste encore méconnue, des souscripteurs comme des salariés bénéficiaires.