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BPCE s’offre les services de Meniga

A l’occasion du Paris FinTech Forum, BPCE a annoncé un partenariat avec le service de PFM Meniga. Ce partenariat, annoncé comme purement technologique, en révèle encore un peu plus sur les attentes de BPCE en matière d’Open Banking et sur sa stratégie de transformation digitale.

BPCE présente son association avec Meniga comme un partenariat technologique.  La banque table ainsi sur cette association pour se nourrir de l’expertise de Meniga afin d’accélérer sa transformation numérique et l’évolution de certains de ses services.

Dans un premier temps, ce sont ainsi des fonctionnalités liées à la gestion de budget qui seront intégrées par la banque : flux d’affichage des dépenses, affichage du solde en temps réel et alertes personnalisées. L’objectif étant de proposer ces services à valeur ajoutée aux clients des Caisses d’Epargne et de Banque Populaire.

Cette annonce vient par ailleurs concrétiser les ambitions du groupe BPCE dans le cadre de son plan stratégique TEC 2020.

Mise en perspective : BPCE consciente des défis de l’Open Banking

BPCE s’affirme comme l’une des banques traditionnelles les plus conscientes des enjeux de l’open banking et de la révolution digitale. C’est ce que révèle une nouvelle fois ce partenariat qui fait la preuve de son pragmatisme. En effet, les Caisses d’Epargne utilisaient déjà un agrégateur de comptes développé en interne et disponible au sein de l’application mobile Banxo. François Pérol n’a pas hésité à affirmer que Meniga « était meilleur » et à faire ce choix de partenariat.

Un groupe ambitieux mais réaliste

A l’occasion de l’annonce du partenariat entre BPCE et Meniga, François Pérol a par ailleurs annoncé que Fidor, dont l’arrivée en France est annoncée pour 2018, ne sera pas déployée sur un format bancaire comme cela était attendu.

BPCE favoriserait ainsi un service lié aux opportunités ouvertes par la DSP2, sans doute plus proche du modèle de Max que d’une banque alternative à part entière. Ce nouveau lancement pourrait ainsi donner lieu au déploiement d’un agrégateur de comptes, d’un coach bancaire personnel, ou bien encore d’une place de marché, par l’intégration de briques de services bancaires développées en amont par d’autres acteurs. Selon certains observateurs, outre le fait que le déploiement d’une « vraie » banque est coûteux, le principal frein pourrait surtout être la crainte d’empiéter sur l’activité de ses réseaux historiques.