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Bitcoin pour les nuls, une start-up veut aider les usagers

Le Bitcoin est désormais célèbre, mais malgré l’intérêt qu’il suscite auprès du grand public, il peine encore à se faire comprendre. Bitspark, start-up créée à Hong-Kong, vient de lancer un service visant à éclairer les utilisateurs lambda. Le Bitcoin reste un moyen de paiement réellement alternatif. Et disruptif ?

Bitspark s’est installée au cœur d’un centre dédié aux transferts d’argents internationaux à Hong-Kong et cible avant tout les envois vers les Philippines. La start-up souhaite ainsi présenter les avantages du Bitcoin, mais aussi des autres monnaies virtuelles, en matière d’échanges de fonds.

Elle propose de gérer des échanges en bitcoins via une place de marché (achat et vente) et présente un module d’acceptation aux commerçants. Intuitif et ultra accessible, Bitspark promet un accompagnement renforcé des nouveaux utilisateurs.

L’inscription au service suppose l’ouverture d’un wallet permettant de gérer toutes les monnaies virtuelles supportées par Bitspark, qui gère tout le back-office complexe lié tant à l’utilisation du bitcoin qu’au change de monnaie.

Notre analyse : Le Bitcoin : un modèle à l’inverse de la finance traditionnelle

La start-up souhaite ainsi imposer le bitcoin comme une monnaie alternative utile dans le cadre des transferts de fonds entre particuliers, dans la mesure où 3 % de la population de Hong-Kong est étrangère. Elle mise sur la transparence et sur les services pour aider à la démocratisation des crypto-monnaies.

Une monnaie qui passionne

Le bitcoin continue de fasciner sans pour autant trouver sa place dans l’économie et dans le portefeuille des consommateurs. La monnaie virtuelle avait créé le buzz l’été dernier suite à l’augmentation spectaculaire de son cours, mais reste un moyen de paiement alternatif, tantôt affilié à l’informatique pure, tantôt accusé de servir au blanchiment et autres activités illégales.

Si son usage ne se démocratise pas, le bitcoin a acquis une certaine notoriété ces derniers mois, faisant la une de l’actualité. En pleine période d’austérité, l’explosion de son cours (jusqu’à 1 000 dollars), laissait espérer qu’un modèle alternatif existait bel et bien. Aujourd’hui, il vaut environ 350 dollars, un repli qui tranche avec la récente embellie connue sur les places boursières.