Barclays lance une nouvelle application de paiement mobile sans contact

Barclays lance une application de paiement mobile sans contact HCE pour les règlements en points de vente. Sous Android, Contactless Mobile de Barclays doit être officiellement lancée au mois de juin et viendra concurrencer Apple Pay et Android Pay, entre autres.

Les clients Barclays pourront s’appuyer sur ce service pour leurs paiements auprès d’environ 400 000 commerces britanniques équipés de dispositifs d’acceptation sans contact, ainsi que dans le réseau de transport londonien (TfL).

Il s’ajoutera à l’application de m-banking proposée par Barclays et déjà adoptée par cinq millions de clients. Ces derniers devront disposer d’un smartphone Android récent et doté d’une fonctionnalité NFC.

Pour les paiements d’un montant inférieur ou égal à 30 livres, seul le mobile sera nécessaire ; pour les autres montants, et dans la limite de 100 livres, un code PIN devra être saisi sur le mobile.

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Barclays ajoute une corde à son arc pour concurrencer Android Pay et Apple Pay, tous deux positionnés sur le marché britannique et ayant recueilli le soutien de plusieurs établissements bancaires (dont Barclays elle-même pour le cas d’Apple Pay).

Cette fonctionnalité coexistera par ailleurs avec l’application Contactless Mobile de Barclaycard. Lancée en janvier, elle s’appuie elle aussi sur l’émulation carte pour permettre les règlements sans contact en point de vente.

Côté sans contact, Barclays propose également bPay, qui repose sur un compte prépayé. Cette solution est disponible sur un bracelet, un porte-clés ou un sticker à apposer par exemple sur un téléphone. Enfin, signe de la volonté d’exhaustivité de cet établissement, Barclays propose aussi Pingit, service de transfert de compte à compte sur mobile dont le succès n’est plus à démontrer.

Ce lancement coïncide avec les récents rapports de Visa quant à ses volumes de transactions sans contact enregistrés en Europe : trois milliards de paiements sur un an selon ses chiffres, soit trois fois plus que l’année précédente (avril 2015 vs. avril 2016).