Assistants vocaux embarqués : toujours plus intelligents
L’un des grands enjeux technologiques de l’année 2018 en matière de mobilité repose sur l’intégration des technologies d’assistance vocale à la conduite. La tendance devrait se poursuivre encore en 2019, portée par des acteurs variés et des nouveaux entrants sur le marché, tels que Clinc.
Clinc est une start-up qui a déjà fait ses preuves dans le secteur bancaire et dans les drives de la restauration rapide. Elle est à l’origine d’une technologie d’Intelligence Artificielle basée sur le langage naturel, qui propose des échanges particulièrement proches des interactions humaines.
Mais la start-up ne s’arrête plus aux seules frontières de la banque. Elle profitait par exemple tout récemment de l’évènement TechCrunch Disrupt SF pour mettre en avant sa solution in-car dédiée aux conducteurs automobiles ; elle permet à ses derniers d’interagir vocalement, en langage naturel, avec leur véhicule. Contrairement à des assistants plus basiques (comme Siri), Clinc peut interpréter des phrases non ou mal structurées.
Clinc a fait le choix de développer une plate-forme SaaS intégrable aux véhicules par les constructeurs, pour faciliter le déploiement de son service dans le secteur automobile. En complément, cette plate-forme est aussi ouverte aux développeurs qui voudraient travailler à partir de ses API pour construire des applications complémentaires.
Notre analyse - Les ambitions toujours plus élevées des assistants vocaux embarqués
Dans la très longue liste des assistants vocaux embarqués, Clinc se démarque par sa capacité à intégrer une IA capable d’améliorer encore la compréhension du langage naturel par les robots. Or c’est sur ce point technologique précis que repose tout l’enjeu de la démocratisation de ce type de solutions ; de leur efficacité dépend leur praticité et leur légitimité à s’imposer comme les assistants des conducteurs de demain.
Une guerre concurrentielle entre acteurs. Clinc compte bien faire évoluer le marché avec une solution technologiquement très aboutie, mais elle est loin d’être seule sur le marché, a fortiori dans l’habitacle des véhicules. BMW, par exemple, vient d’annoncer le lancement de sa propre technologie (« Hey BMW !), disponible dans 23 langues dans tous ses véhicules à compter de mars 2019. BMW a aussi travaillé sur le langage naturel (« j’ai froid » est par exemple immédiatement relié à la commande d’augmentation du chauffage) et à une compatibilité avec les autres assistants vocaux du marché, pour que les interactions ne s’arrêtent pas aux portes du véhicule.
Amazon reste cependant l’un des acteurs les plus avancés, avec une intégration d’Alexa chez de nombreux partenaires (Ford, Mercedes, etc.) , y compris jusqu’à aujourd’hui chez BMW…
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