Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Stratégie d'acteur
  • France

Aria, une nouvelle fintech française se lance sur le BNPL B2B

Pour accélérer son développement, Aria lève 50 millions d’euros en dette auprès du fond institutionnel britannique M&G, un investisseur européen de premier plan.

LES FAITS

  • La start-up créée début 2020, à l'origine pour permettre aux freelances de bénéficier d'une rémunération fixe, lance  une solution de financement des factures à destination des indépendants, PME et TPE.

  • Aria lève 50 millions d'euros de capacité de financement auprès du fond institutionnel britannique M&G.

  • Aria est la première fintech française à collaborer avec le fond institutionnel britannique, réputé pour être très sélectif.

  • Sa start-up met à disposition des entreprises un logiciel pour simplifier la facturation. Et surtout, leur permet d'avancer les fonds pour payer leurs recrues en freelance.

  • Aria revendique une croissance mensuelle de 18 % et ses clients font appel à quelque 8.500 indépendants.

  • L’entreprise s’adresse directement aux marketplace de mise en relation BtoB. Elle compte parmi ses clients des sociétés comme Malt, Staffme ou Proprioo.

  • La startup recruter ambitionne de recruter 15 personnes en 2023 pour ses départements de technologie et de produits, d’opérations et de finances, ainsi que de marketing et de ventes.

ENJEUX

  • Un avantage concurrentiel sur le marché des PME et TPE : Aria entend permettre aux entreprises de rémunérer leurs freelances en 24h, et les aider par la même occasion à se démarquer dans un contexte de pénurie de talents. Concrètement, Aria avance les frais pour rémunérer les prestataires au plus vite, sur le modèle du Buy Now, Pay Later, en attendant que l’entreprise cliente puisse payer.

  • Une extension de son business model : A l'origine, Aria proposait les avances directement aux indépendants, en leur versant un salaire fixe censé lisser leurs revenus sur plusieurs mois. Elle se fait ensuite rembourser par les entreprises (sous 30, 40 ou 60 jours), monnayant une commission sur chaque paiement (entre 1 et 4 %) ainsi qu'un frais fixe par freelance, entre 5 et 20 euros selon les entreprises. Fort de son ancrage auprès de ces entreprises, la jeune pousse étend son offre de financement au paiement des factures.

  • Un marché porteur : L'Hexagone compte plus de trois millions d'indépendants selon l'Insee. « Il y a de plus en plus de freelances, en particulier depuis la pandémie et l'essor du télétravail. Aussi, en période de crise, les entreprises ont tendance à davantage faire appel à ces profils.

MISE EN PERSPECTIVE

  • En douze mois, Aria a multiplié son volume d’affaires par 20 en dépassant le cap des 100 millions d’euros en termes de financement pour ses clients.

  • Dans cette galaxie, on peut aussi noter Defacto, une fintech financée à hauteur de 3 millions d'euros , qui propose une offre simplifiée de crédit aux PME.

  • Le marché du BNPL B2B est un marché très large qui attire également des acteurs sur le segment des plus grosses PME et des grandes entreprises. C'est le cas d'Allianz Trade qui a signé plusieurs partenariats ces derniers mois avec Pledg, Santander et Two et plus récemment Fintecture.