Alibaba s’attaque aux véhicules connectés
Alibaba se lance à son tour sur le marché des véhicules connectés. Le groupe présente ainsi son propre système d’exploitation et table sur la multiplication des services embarqués pour convaincre le marché et de futurs conducteurs potentiels.
Le géant chinois du e-commerce s’est associé au constructeur automobile SAIC pour lancer son véhicule automobile connecté. Un système d’exploitation dédié, baptisé « YunOS for cars » a aussi été développé.
L’optimisation du modèle de véhicule choisi pour ce projet, l’OS’Car RX5, a nécessité plus d’une année de travail. Ce véhicule disposera de sa propre plate-forme Cloud favorisant la diffusion des données et l’optimisation des services (Alipay pour le paiement par exemple).
Le contrôle des différentes fonctionnalités offertes par le véhicule sera assuré par la voix du conducteur. Alibaba intègre cette offre dans une stratégie plus large tournée vers l’Internet des Objets.
Notre analyse : Au tour des géants du e-commerce ?
Alors que le marché des véhicules connectés est déjà soumis à la concurrence des géants du Web et des constructeurs automobiles eux même, voici qu’un acteur majeur du e-commerce défend à son tour son positionnement.
Alibaba s’appuie sur la connaissance pointue de ses clients et sur ses compétences en matière d’analyse de données pour justifier la pertinence de son offre. Le groupe chinois ouvre ainsi encore un peu la concurrence de ce marché d’avenir, à Amazon par exemple.
Une surenchère de services
Toujours dans l’objectif de justifier son offre en propre, Alibaba met l’accent sur les nombreux services connectés rattachés à son véhicule. Le géant du e-commerce défend notamment Alipay comme étant un moyen de paiement efficace pour régler essence et frais de stationnement. De quoi, dans tous les cas, étendre encore les usages d’Alipay, en situation de mobilité cette fois.