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Transferts P2P : Axis Bank fait une place aux réseaux sociaux

La banque indienne Axis Bank présente un service de paiement mobile baptisé Ping Pay intégrant une fonctionnalité de transferts de fonds entre particuliers basée sur les principaux media sociaux. Elle illustre une approche très ouverte qui s’aligne aussi avec une tendance forte.
Les clients d’Axis Bank peuvent désormais utiliser WhatsApp, Facebook, Twitter, ou plus simplement leur adresse e-mail ou leurs listes de contacts, pour réaliser des transferts de fonds. Depuis l’application Ping Pay, ils choisissent le media et le nom du contact, puis ils renseignent le montant de leur transfert. Un code Ping Pay est alors créé : il sera transmis au destinataire. A réception de la confirmation d’envoi, ce dernier dispose de quinze jours pour virer les fonds vers son compte bancaire.
D’abord proposée sous Android, cette application sera aussi portée sous iOS. Pour s’enregistrer, les utilisateurs devront renseigner leur numéro de mobile et leurs coordonnées bancaires. Les transferts sont limités à 50 000 roupies par jour (environ 690 euros), ils ne sont pas tributaires de la banque du destinataire.
Conçu en partenariat avec l’éditeur singapourien Fastacash, ce service se conforme aux exigences de la NPCI et de son service de paiement en temps réel, Immediate Payments Service (IMPS).

Les media sociaux de nouveau au cœur des transferts P2P

 

 

Axis Bank choisit de s’appuyer sur les principaux réseaux sociaux pour faciliter les transferts entre particuliers. A l’instar d’autres établissements sur divers marchés, elle donne à ces canaux un rôle central dans sa stratégie d’innovation. Sur le marché indien, elle emboîte le pas d’ICICI Bank, qui a pour sa part opté pour Twitter pour son service.

 

Pour rappel, les nouveaux canaux sociaux sont aussi pris en compte par les réseaux internationaux. A ce titre, Visa prépare lui aussi un service de transfert de fonds P2P en temps réel, Visa Direct : un service également développé avec fastacash et prenant en compte divers media, dont Facebook, Twitter, WhatsApp et LinkedIn (Observatoire de février 2015).