Des cartes biométriques pour les prestations sociales
Des cartes à puce biométriques seront bientôt proposées au Kenya pour le règlement des allocations sociales aux personnes âgées, orphelins et handicapés : un déploiement qui repose sur le réseau physique de la Kenya Commercial Bank.
Cette carte a été pensée pour lutter contre la fraude. Elle permettra la vérification des empreintes digitales de son porteur ou de son représentant légal, par les autorités en charge des transferts des allocations.
Pour percevoir les fonds (2 000 shillings kenyans, soit environ 19 euros), les allocataires disposeront de deux alternatives : utiliser les automates prévus à cet effet dans les agences de la Kenya Commercial Bank ou s’adresser à une agence de cette même banque.
Ce système remplacera le précédent dispositif basé sur les cartes d’identité des bénéficiaires, qu’ils devaient présenter en agence Post Bank pour retirer les fonds en espèces.
Notre Analyse : Le Kenya, un marché de plus en plus tourné vers la biométrie
Ces supports sont décrits comme un moyen transparent de lutter contre les malversations. A ce jour, 444 000 personnes auraient droit à ces allocations selon le Ministère kényan du travail. Pour ce service, KCB a été retenue, face à Co-op Bank, Safaricom, National Bank et Equity Bank.
Les usages considérés au Kenya pour les technologies biométriques sont très divers. Un système national de recensement de l‘ensemble des citoyens (National Digital Registry Service) serait en cours de préparation. Une fois le stockage des données effectué, il pourrait conduire à l’émission de nouvelles cartes nationales d’identité (d’ici octobre 2015).
Cette annonce confirme l’avance du Kenya en matière d’innovation dans les moyens de paiement.