Un sticker biométrique pour déverrouiller un wallet
La start-up américaine HyprKey présente un dispositif d’authentification innovant associé a un portefeuille mobile. En démonstration au dernier CES, ses « bio-stickers » permettent à ses utilisateurs de s’identifier pour accéder à divers services : un outil qui rivalise avec les solutions des fabricants de smartphones.
Les précommandes sont ouvertes. HyprKey présente le bio-sticker HYPR-3 à apposer au dos d’un smartphone. Il embarque un scanner pour la lecture de l’empreinte digitale de l’utilisateur, un transmetteur BLE (pour communiquer avec le mobile) et une puce NFC. Moyennant une vingtaine de dollars, les premières livraisons sont attendues en juin prochain.
L’application mobile HYPR-3 associée est déverrouillée grâce au lecteur ; les empreintes de l’utilisateur sont stockées dans le sticker. Les utilisateurs peuvent scanner leurs cartes de paiement pour les ajouter à l’application et payer ensuite en NFC dans les points de vente équipés.
Le numéro de carte est tokenisé et les accès sécurisés grâce au sticker. Ce wallet permettra des règlements par carte mais aussi en bitcoins. A terme, d’autres plates-formes de paiement et cas d’usage sont envisagés.
Notre Analyse : La biométrie, un enjeu pour les wallets mobiles de demain ?
Hyprkey vise l’exhaustivité et souhaite proposer cette association biométrie/tokenisation pour tous types de devises et wallets tiers. Son approche globale, intégrant aussi bien les traditionnelles cartes de paiement que les monnaies virtuelles, se démarque de la concurrence. Les transactions en bitcoins sont d’ailleurs converties en temps réel pour en faciliter l’adoption.
Le sticker d’Hyprkey contourne la nécessité de disposer d’un smartphone embarquant nativement un lecteur d’empreintes aux mêmes fins d’authentification.
HYPR-3 implique un processus d’authentification à trois facteurs : il nécessite les données biométriques du porteur, son sticker et un PIN*. En fin d’année dernière, HyprKey envisageait de prélever une commission de 0,02 à 0,03 % du montant de chaque transaction, acquittée par l’utilisateur final.