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  • Paiement
  • Nigéria

Un mPOS qui s’adresse aux marchés africains

La start-up nigériane Cube présente une solution de paiement mobile utilisable sur tous types de téléphones, notamment les modèles d’entrée de gamme, même sans connexion Internet. Elle évite ainsi les freins à la diffusion d’un service qu’elle souhaite proposer sur plusieurs marchés.

Cube se base sur un périphérique connecté via la prise jack : cette connexion active automatiquement l’application associée. Le détenteur du téléphone, destinataire des fonds, entre un montant et le motif du paiement. Il remet ensuite le téléphone au débiteur qui insère sa carte dans le Cube et confirme le paiement par la saisie de son code PIN*.

Une notification est transmise par SMS ou par e-mail au payeur. Les fonds sont crédités sous 24 à 48 heures sur le compte bancaire du destinataire.

Cube se contente d’une connexion GSM pour fonctionner mais peut aussi utiliser une connexion 3G, Wi-Fi, etc., si disponible. Ce dongle devrait voir le jour en décembre. Il sera proposé gratuitement pour augmenter ses chances d’adoption. La start-up prélèvera une commission de 2 % sur chaque transaction.

Notre Analyse : Un dongle qui vise d’emblée plusieurs marchés

A vocation universelle, Cube a déjà scellé des partenariats avec Visa et MasterCard. Il contourne les contraintes de connectivité sur un marché qui compte 140 millions de détenteurs de mobiles, mais une couverture réseau très disparate. La start-up ne cache pas ses ambitions internationales avec pour modèle le succès d’M-Pesa qui, partie du Kenya, s’est développée sur divers marchés africains avant d’atteindre ensuite le Moyen-Orient, l’Inde et l’Europe.

L’innovation en matière de mPOS sur le continent africain provenait jusqu’alors surtout d’Afrique du Sud (partenariat First National Bank/mPowa, ZipZap, Emerge, etc.). Cube illustre des ambitions et un intérêt plus globaux.

Les contraintes (équipement, connectivité, coût, etc.) imposées par les marchés en développement ne rebutent pas les nouveaux entrants et stimulent même l’innovation pour les contourner