Natural Security : un agrément plein de promesses ?
Fait important sur le marché français des moyens de paiement, le GIE CB se penche en ce moment sur les questions liées à l’usage de la biométrie dans des contextes transactionnels. Natural Security y voit l’opportunité de communiquer sur l’attention qu’il porte aux normes élaborées par son Alliance : un agrément en vue ?
Le Groupement aurait commencé par étudier la combinaison biométrie / puce sur des porte-clés, pour poursuivre avec l’intégration de ces puces sur des cartes microSD à embarquer sur mobile. L’agrément attendu d’ici la fin de l’année porterait sur le premier cas de figure.
Maîtres mots : robustesse et interopérabilité. Pour le GIE CB, il s’agit d’« anticiper les évolutions technologiques susceptibles de s’inscrire dans des usages de paiement ». Il se doit donc d’étudier l’adéquation de ces technologies avec ses systèmes et d’en garantir le niveau de sécurité.
Natural Security s’appuie sur l’intérêt de son dispositif dans des contextes Card Present (en point de vente et aux DAB*) notamment, pour valider l’identité du payeur et sur le fait qu’il ne nécessite pas de bases centralisant les données des porteurs.
Notre Analyse : Le GIE CB : un soutien de poids pour la Natural Security Alliance
Fondée en 2013, la Natural Security Alliance rassemble plusieurs leaders de l’industrie bancaire, des paiements et de la distribution, entre autres. Elle a été créée pour éprouver et faire valoir l’authentification biométrique appliquée aux paiements sans contact et, plus particulièrement, les produits testés par Natural Security. Elle compte déjà le GIE CB parmi ses membres (Observatoire de novembre 2013). Cette perspective d’agrément, au même titre que son partenariat avec Discover (fin 2012), met l’accent sur les ambitions du développeur français. Il pourra en effet s’avérer utile face à des solutions biométriques concurrentes (PalmSecure de Fujitsu, par exemple).
Bien qu’elle fasse toujours débat, l’authentification biométrique est ici perçue comme une valeur ajoutée et son adoption dans des contextes de paiement en France semble désormais « prendre forme ».