Chase lance sa solution de m-paiement
L’acquéreur-processeur américain Chase Paymentech lance Chase Checkout, une solution d’acceptation multicanal adaptée aux petits commerces, quel que soit le contexte de la transaction ; une nouvelle initiative bancaire dans le monde des paiements mobiles.
Les applications iOS et Android Chase Mobile associées aux lecteurs de cartes dédiés permettent l’acceptation des paiements par cartes en point de ventes, en ligne et en situation de mobilité.
S’adressant plus spécifiquement aux besoins des petits entrepreneurs titulaires d’un compte commerçant Paymentech, Chase Checkout a été pensé comme un outil « tout en un » : gestion cohérente intégrant contrat, système d’encaissement, suivi des transactions et TSM. L’offre se compose de trois volets :
- Mobile Checkout, pour les encaissements mobiles, intégrant reporting en continu, acceptation des cartes (débit, crédit et cartes cadeaux), suivi in-app des transactions, reçus dématérialisés, etc.
- Retail Checkout, pour les transactions en point de vente comportant un dispositif d’acceptation EMV et sans contact.
- Online Checkout, pour les commerces en ligne et la VAD. Conforme PCI, cette option n’impose pas l’achat de nouveau matériel, elle s’intègre aux systèmes existants des commerçants.
Source : communiqué de presse
Des établissements bancaires de plus en plus tournés vers l’acceptation carte par mobile
Chase emboîte ainsi le pas d’autres acteurs bancaires américains déjà positionnés sur le secteur des paiements mobiles. Parmi eux, U.S. Bank avec GoMobile et Bank of America avec Mobile Pay on Demand notamment (voir les Observatoires de novembre 2012 et juillet 2013 par exemple). Mais elle se démarque par son approche très globale de la gestion des transactions des petits commerces.
Chase fait le choix d’une solution « maison » pour ses clients commerçants, s’assurant ainsi, en tant que processeur, de nouveaux volumes de transactions.
Chase Paymentech, filiale acquisition et processing de JPMorgan Chase, fait aussi partie des investisseurs de Square grâce auquel il gagnait l’an dernier de nouvelles parts de marchés en récupérant les volumes générés par Starbucks.