Authentification : Natixis teste l’identification biométrique

• La CNIL vient d’autoriser Natixis à tester une clé USB biométrique permettant à ses clients de s’identifier et de signer leurs transactions en ligne. Moyen de lutte contre l’usurpation d’identité, cette clé remplacerait mots de passe et identifiants : les bêta-testeurs l’initialisent préalablement en y stockant leur empreinte et enregistrent leur certificat électronique depuis le site de Natixis.

• Pour les transactions ultérieures, une fois authentifié sur le portail du groupe, le client insèrera sa clé et pourra opter pour l'« authentification par certificat » ou la « signature par certificat », le lecteur d’empreintes dédié lui permettant de valider son identité.

• Conçue par Lab Cash Management de Natixis, cette solution repose sur un périphérique remis au signataire en mains propres et devrait permettre de sécuriser les transactions sensibles (souscription d’assurances-vie, transferts de fonds, etc.) ainsi que les opérations réalisées par les trésoriers d'entreprises.

Source : Communiqué de presse de Natixis

• Alors que le Web continue de voir se multiplier les attaques, les banques et autres acteurs des paiements se doivent d’innover pour procurer à leurs clients un sentiment de sécurité : cette nouvelle solution, plus particulièrement adaptée aux contextes d’entreprise, révolutionne le marché français de l’authentification puisque basée sur la biométrie.

• Les données utilisateur n’étant conservées que sur la clé, la banque n’a pas à les manipuler : la CNIL, réfractaire au stockage centralisé des données biométriques, ne s’est donc pas opposée à ces tests. Utilisable uniquement sur postes fixes, cette innovation ne concerne pas les outils mobiles. De ce point de vue, rappelons que Natixis teste depuis mars 2011 la signature d'ordres sur mobile via la fonctionnalité mySignature, intégrée à son application myCashManagement.

• Enfin, en vertu de la loi du 13 mars 2000 (« portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l'information et relative à la signature électronique »), la signature électronique a la même valeur légale qu'une signature manuscrite.