Jeux en ligne : Facebook acteur des jeux d’argent en 2012 ?
- Selon l’eGaming Review, Facebook serait en cours de discussion avec des opérateurs de jeux britanniques pour proposer une plate-forme de jeux d’argent en ligne, peut-être disponible dès le premier trimestre 2012. Le réseau social envisagerait dans un premier temps de proposer un minimum de huit autorisations à ces opérateurs (deux licences par type de jeux : paris sportifs, hippiques, poker et casino). Selon cette même source, des équipes dédiées seraient en cours de constitution.
- Le Royaume-Uni dispose déjà de mesures centrées sur le secteur du jeu en ligne, à la différence des Etats-Unis, par exemple, où il est pour l’essentiel illégal. Les détails sont succincts et rien n’est par exemple dit quant à la politique de l’acteur autour de la vérification de l’âge ou de la solvabilité du joueur.
- Les Facebook Credits ne semblent pas concernés par cette potentielle évolution qui nécessiterait des mises d’argent « réel » : une initiative qui va à l’encontre des positions antérieures de l’acteur quant à l’échange de devises « physiques » sur sa plate-forme.
- Selon eGR, le Royaume-Uni pourrait servir de test dans l’optique de proposer, à terme, des services similaires dans d’autres pays.
- Si fondées, ces rumeurs pourraient occasionner diverses polémiques ; en effet, le secteur sensible des jeux en ligne est certes réglementé dans plusieurs pays mais reste proscrit dans plusieurs autres. La plate-forme sociale propose déjà des services ludiques basés sur ses Facebook Credits et ne générant pas de gains pécuniaires. Évoluer vers les jeux d’argents impliquerait non seulement des ajustements dans le respect des lois en vigueur dans chacun des pays cibles (très hétérogènes), mais aussi des efforts de développement et de sécurisation de ces services.
- Peut-être dans l’optique de cette éventuelle initiative, Facebook effectuait en septembre dernier des modifications dans les règles de promotion du jeu en ligne sur sa plate-forme. A noter que même les fournisseurs américains n’en sont pas exclus dans la mesure où leurs services ne sont pas destinés à des joueurs résidant aux États-Unis.