Pilotes OSCar et TPE léger
- Ingenico lance plusieurs expérimentations pilotes « OSCar » en Europe : en France avec Crédit Mutuel-CIC ; au Royaume-Uni et en Allemagne avec Barclaycard. Cela inclura une architecture de certification fonctionnelle. Les transactions monétiques seront conduites en 2012. A l’issue, la généralisation pourra être décidée à travers l’espace SEPA.
- L’Open Standards for Cards (OSCar) regroupe deux standards SEPA pour l’acquisition : la norme SEPA FAST pour l’application de paiement des terminaux et EPAS, norme de protocoles d’acquisition appuyée sur ISO 20022 XML. Elaborées par les systèmes de cartes des pays européens et les prestataires du secteur, ces deux normes ont été ratifiées par l’EPC et font partie de son Volume de standardisation SCF.
- Dans les deux cas, la démarche vise à démontrer l’interopérabilité de l’acceptation, par les commerçants du monde entier, de toutes les cartes universelles émises en zone SEPA. OSCar permet de tester le bon fonctionnement du terminal et de son dialogue avec l’acquéreur et les autres systèmes intervenant sur la chaîne de paiement (gestion des TPE, intégration avec les caisses enregistreuses).
- C’est la première mise en œuvre de standards monétiques SEPA. Contrairement au virement (SCT) et au prélèvement (SDD), la monétique SEPA ne connaît pas une refonte totale. Outre les règles définies par le SCF, elle fait aussi l’objet d’une standardisation, sur chacun des maillons de la chaîne. Les spécifications validées et publiées à ce jour sont précisément les deux qui font l’objet des travaux du consortium OSCar.
- OSCar réunit les industriels, éditeurs, processeurs, banques et systèmes de cartes suivants : Atos, Barclaycard, CEDICAM, Cetecom, Clear2Pay, Integri, Consorzio Bancomat, Crédit Mutuel, Deutsche Kreditwirtschaft, Elitt, Equens, Galitt, Groupement des Cartes Bancaires, Ingenico, MasterCard, Paycert, Point, Poste Italiane, SRC, VeriFone, VÖB-ZVD et Wincor Nixdorf.
- Mentionnons qu’Atos Worldline a intégré au sein des protocoles EPAS un protocole pour TPE léger en cours de développement. Atos coordonne en effet le consortium « ADS+ » en vue de concevoir une architecture sur IP ouverte et sécurisée pour les points d’acceptation monétique (POI, Points of Interaction). C’est l’un des maillons requis pour l’avènement de terminaux dits « légers » : ils dialogueront par IP avec un serveur concentrant l’essentiel des ressources, de l’intelligence et des données, donc plus aisé à gérer.