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L’EBA Clearing recherche des banques pilotes pour son paiement sur Internet

  • EBA Clearing a recueilli une majorité d’avis favorables sur MyBank, sa proposition d’un service de paiement en ligne B2C paneuropéen, soumise à consultation cet été. Par ailleurs opérateur de compensation des paiements sur l’ensemble de l’Europe, EBA Clearing a en effet conçu un instrument spécifique pour l’e-commerce, à destination des banques. Il fonctionne par redirection vers le portail bancaire de l’internaute. Sur le modèle néerlandais d’iDEAL, le client clique sur le bouton « MyBank » au moment de choisir sa méthode de paiement. Il s’authentifie alors auprès de son établissement financier et initie en temps réel un virement vers le site marchand. MyBank comporte l’option de paiement après livraison.
  • Approuvé par trente banques, le concept a intégré les réactions des autres acteurs paneuropéens : consommateurs, fédérations d’e-commerçants, intégrateurs et processeurs de paiements (e-PSP). Dans un premier temps, il s’appuie sur les instruments SEPA, tant le virement SCT que le prélèvement par SDD (ponctuel ou récurrent). Puis, suivra le paiement adapté aux environnements mobiles (tablettes et Smartphones), puis dans des devises autres que l’euro.
  • EBA Clearing recrute à présent des banques pilotes afin de tester le service à partir de mai 2012. La mise en production devrait suivre à l’été 2012.
  • Appartenant aux banques d’Europe, l’EBA Clearing opère les systèmes de compensation et de règlement en euros à couverture paneuropéenne (PEACH). Elle a été sollicitée pour concevoir et exploiter un système, proprement bancaire, adapté au paiement sur les sites marchands. En parallèle, l’EPC a entamé la normalisation d’un tel instrument de paiement, en s’appuyant sur le succès de son équivalent aux Pays-Bas, iDEAL, créé en 2005.
  • L’objectif commun de ces démarches est que les banques se réapproprient l’acte du paiement et ce, avec un outil plus adapté que la carte bancaire. Si cette dernière représente toujours la méthode favorite des internautes dans le monde entier, elle présente en effet des risques notables de fraude. Pour autant, les remèdes qui y sont apportés (3D-Secure, authentification non-rejouable, cartes virtuelles ou prépayées, etc.) tendent à affaiblir son atout originel de facilité et de fluidité. Le but est de sécuriser en évitant la captation des flux par des facilitateurs non bancaires, de type PayPal, Ukash, MoneyBooker, etc. En effet, ils s’intermédient entre le consommateur et les systèmes bancaires (carte, prélèvement).
  • Couvrant toute la zone SEPA dans ses domaines originels de compensation et de règlement, l’EBA est idéalement placée pour fournir aux banques une solution standard et appuyée sur les instruments SEPA. Son offre serait innovante, puisqu’elle propose aussi de dénouer la transaction par un prélèvement SDD (par exemple pour des abonnements). Il reste à voir si sa facturation permettra à l’EBA d’être compétitive. En matière de compensation des paiements, du fait de volumes insuffisants (car non encore migrés SEPA par les pays européens), elle n’a pas encore pu atteindre la compétitivité de ses homologues et concurrents, les systèmes de compensation nationaux (ex : CORE de la STET, en France).