Augmentation de capital de Limonetik
- La start-up Limonetik vient de lever 5,1 millions d’euros pour financer ses futurs développements. En partenariat avec MasterCard, elle monétise depuis 2008 des moyens de paiement privatifs (chèque et carte cadeau, monnaie virtuelle, cartes privatives, etc.) pour en assurer l’acceptation sur l’ensemble des sites marchands. Ces fonds visent à financer :
- Le développement à l’international (Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse et Royaume-Uni), en lien avec ses clients e-commerçants d’envergure européenne (comme Pixmania),
- Le développement de nouveaux services à valeur ajoutée : conformité sécuritaire au protocole 3D-Secure et personnalisation de son application, personnalisation de l’acceptation en paiement (choix d’un montant de réduction selon l’instrument de paiement utilisé, l’historique d’achats, etc.),
- L’intégration des méthodes alternatives de paiement sur mobile, simplifiant l’achat (« en un clic »), comme Boku et Zong.
- En 2011, Limonetik devrait enregistrer sur sa plate-forme un montant de transactions de 35 millions d’euro, contre 4 en 2010 et déjà 5 pour les trois premiers mois de 2011. Cette croissance accélérée s’explique entre autres par le doublement du nombre de moyens de paiement acceptés en ligne (40 visés en 2011) et par l’intégration de 130 nouveaux commerçants (contre 30 à ce jour).
- Limonetik veut implanter en Europe son positionnement original sur le marché de la monétique en ligne : il se présente comme un intermédiaire facilitateur entre les sites marchands et les solutions de paiement en ligne. Pour les opérateurs, Limonetik supplée à la croissance longue et coûteuse d’un réseau d’acceptation dédié. Pour les sites d’e-commerce, Limonetik peut en outre personnaliser les méthodes qu’il intègre à mesure qu’elles deviennent populaires.
- En termes d’acceptation en ligne, Limonetik concurrence les e-PSP (Atos, Ogone, Paybox, etc.) mais leur apporte également des flux de transactions, en agrégeant les méthodes de paiement les moins répandues. Avec la multiplication des alternatives à la carte, ce positionnement pourrait s’avérer gagnant. D’ailleurs, des fonds britanniques étaient prêts à investir massivement dans la société au moment de cette dernière levée de fonds.