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Phishing : nouvelles données

  • Le baromètre publié ce mois-ci par le Journal du Net indique que la France est le septième pays au monde le plus touché par le phishing (2,81 % des attaques). Les Etats-Unis restent en tête de ce palmarès (52,41 %).
  • Les efforts consentis dans le domaine du paiement de proximité et de la sécurisation des systèmes monétiques tend à limiter le risque sur ce sujet, mais la capacité des acteurs à protéger l’environnement privé des porteurs (PC, smartphone, téléphones mobiles, etc.) reste sujet à caution. Le risque de voir la cybercriminalité se développer dans l’environnement « privatif » des porteurs est une source d’inquiétude majeure.
  • Un rapport dédié au phénomène du phishing a été publié le 5 novembre par le groupe LEXSI en collaboration avec CALOGA. Il explique notamment que les fraudeurs, souvent situés hors des frontières européennes, sont rarement arrêtés. Bien qu’il soit indispensable de sensibiliser les utilisateurs aux risques qu’ils encourent, ces précautions ne sont pas les seules possibles.
  • De plus, selon AdaptiveMobile, le SMSishing pourrait quant à lui générer plus de dix millions de dollars en trois jours, des gains qui expliquent l’augmentation du nombre de malware visant les téléphones portables. Le taux de conversion du spam mobile est, toujours selon AdaptiveMobile, supérieur à celui du spam sur PC.

Source : http://www.adaptivemobile.com/
  • Comme dans le cas du phishing, le SMSishing tire profit de la crédulité de victimes facilement manipulables. Ils reçoivent un message pouvant paraître légitimes, et sont invités à appeler un numéro (souvent surtaxé), à partir duquel ils sont orientés vers une messagerie vocale les invitant à saisir leurs coordonnées bancaires.
  • Le SMS demeure l’un des modes de communication privilégiés des utilisateurs. En France notamment, un récent rapport de l'Arcep, indique que 25,3 milliards de messages textes ont été échangés en trois mois, soit, environ 139 messages par client par mois.