Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews

Nouveaux échanges bilatéraux d’Equens

  • Durant le Sibos (congrès mondial de la finance) à Amsterdam, le processeur de paiements Equens a fait plusieurs annonces.  
  • Avec le CSM (chambre de compensation) allemand de la Bundesbank, Equens a mis en place un échange direct de virements SCT, opérationnel à partir de novembre. Avec le CSM suisse (SECB), Equens a convenu d’échanger des SDD en 2011. Un accord similaire sur le SCT est opérationnel avec SECB depuis le printemps. Ces liens bilatéraux s’appuient sur l’accord-cadre d’interopérabilité technique conçu par l’EACHA.
  • Par ailleurs, les Banques Fédérales de Réserve des Etats-Unis ont échangé avec Equens les premières transactions transatlantiques entièrement automatisées. Leurs premiers clients sont l’américain U.S. Bank et l’allemand DZ BANK. Ce lien entre les deux CSM européen et américain offre un canal normalisé pour les paiements transfrontaliers de petits montants dans plusieurs devises. C’est la première mise en œuvre de l’accord-cadre international sur les paiements (IPFA) élaboré en 2008.
  • Donnant des bases à des échanges bilatéraux automatisés (STP, straight-through processing), l’IPFA est une étape préfigurant un CSM mondial. Equens et ses concurrents européens – notamment VocaLink - se livrent à une course à la constitution d’un réseau de liens bilatéraux d’ampleur continentale. Moins coûteux que STEP2 de l’ABE – la seule chambre réellement paneuropéenne (PEACH), les CSM compensent ainsi leur manque d’universalité (reachability).  
  • L’échange transatlantique avec la Fed résulte ainsi de pourparlers lancés en 2007 ; il donne une longueur d’avance à Equens. Le CSM français, CORE, de la STET, longtemps avantagé par sa taille (douze milliards de paiements annuels, contre huit pour Equens ou VocaLink), risque de se retrouver trop isolé. A ce jour, ses utilisateurs français utilisent STEP2 pour leurs échanges transfrontaliers, et le circuit de « correspondants bancaires » à l’étranger pour le reste du monde. Or cette dernière méthode est plus compliquée et moins transparente pour les clients finaux (délais, prix).  
  • Dans un monde où le paiement devient un bien de « commodité », la proposition de valeur d’un opérateur de plus en plus universel et automatisé devient une alternative convaincante. La nouvelle direction de la STET, chargée de conclure des accords internationaux similaires, est donc soumise à une pression de temps. Elle le serait encore plus si aboutissaient les discussions entre Equens et le CEDICAM du Crédit Agricole, entamées il y a juste un an.