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Le titre-repas devient électronique en Belgique - Belgique

Annoncés depuis plusieurs mois, les titres-repas électroniques sont autorisés depuis le 1er janvier 2011 en Belgique. Ils devraient enfin prendre leur essor après plusieurs années de pourparlers et de concertations.

Plus de 250 millions de titres-repas papier circulent annuellement dans les mains de 1,3 million de travailleurs Belges et  constitueraient leur avantage extralégal préféré.

Afin de diminuer le poids de la gestion administrative que le titre-repas exige de la part des employeurs et des commerçants, un processus de simplification avait été initié par le gouvernement. En signant les derniers décrets fin novembre, il a rendu leur mise en service possible.

Fonctionnant de la même façon que le titre papier (qui continuera pour le moment à exister), les premières cartes sans contact devraient être distribuées dès avril 2011. Le support utilisé pour le titre repas sera gratuit pour le salarié et ne devrait pas engendrer de coûts supplémentaires par rapport à l’actuel support pour les employeurs ou les commerçants.
La Belgique est, depuis plusieurs années, engagée dans un processus de dématérialisation de ses titres et documents. Les  cartes d’identités belges ont ainsi cédé la place à une version plastique à puce permettant son utilisation pour de multiples applications. Les citoyens belges peuvent en effet grâce à leur nouvelle carte d’identité électronique consulter leur compte fiscal, faire leur déclaration d’impôt ou signer des documents électroniques. La dématérialisation du titre-restaurant entre dans ce schéma général.

Pour le moment, quatre opérateurs pourront offrir des titres-repas électroniques en Belgique : Sodexho, Edenred (ex Accor Services) E-ve  (Electronic Voucher Emitter) et Monizze. A terme, le marché risque de devenir très concurrentiel avec l’émergence de nouveaux acteurs, tels que les grands distributeurs ou de nouveaux entrants comme par exemple l’espagnol Bueno Menu.

En France, les titres-restaurant, considérés par certains comme un véritable élément de rémunération, sont distribués par 120 000 entreprises à 3,3 millions de salariés. Mais, pour le moment, la dématérialisation du support ne pourra s’effectuer dans l’hexagone tant que l’ordonnance de 1967, fixant les règles de fonctionnement des titres restaurant, ne sera pas modifiée.