Volkswagen teste l’abonnement avec Drover
LES FAITS
- Au tour de Volkswagen de se lancer dans l’abonnement automobile. Le constructeur allemand s’est pour cela associé avec une FinTech spécialisée, Drover, qui travaille avec la filiale britannique de sa captive financière.
- Un projet pilote a été lancé en février dernier.
- 4 modèles sont impliqués : Polo, Golf, Passat, Tiguan.
- Tarifs : les mensualités démarrent à partir de 600 euros + 170 euros de frais d’entrée, sans caution.
- Sont inclus dans l’abonnement : l’utilisation du véhicule, l’assurance, la maintenance, l’assistance et la possibilité de changer de formule ou de véhicule à tout moment.
- 2 formules :
- Mensuelle flexible : elle se renouvelle automatiquement tous les mois et peut être résiliée gratuitement à tout moment à partir du 1er mois. Le client a la possibilité de changer de véhicule à chaque résiliation.
- Pour une période fixe, entre 2 et 12 mois, déterminée à la souscription. Des frais s’appliquent en cas de résiliation anticipée et des remises sont consenties pour les contrats de longue durée.
- La gestion des contrats s’opère 100 % en ligne.
ENJEUX
- Suivre la concurrence… et les clients : pour un constructeur automobile, difficile aujourd’hui de ne pas proposer une offre de consommation automobile proche de l’abonnement. Volkswagen s’adapte ainsi à la tendance.
- Parier sur la rentabilisation d’un modèle en construction : Volkswagen fait ici le choix d’un modèle hyper flexible, avec une résiliation possible dès le premier mois et la possibilité de changer de modèle. Le constructeur reste cependant prudent en déclarant être en phase de test et applique des frais et des mensualités relativement élevées pour tenter de rentabiliser son modèle.
MISE EN PERSPECTIVE
- La démocratisation de l’abonnement automobile se confirme aujourd’hui. Ce type d’offres n’est plus seulement l’apanage des constructeurs très haut de gamme. Des marques de moins en moins premium s’imposent désormais sur ce segment de marché.
- Si le marché s’anime, il n’en est pas moins fragmenté et la question du modèle économique reste un point central. Il existe désormais un fossé entre les marques qui expérimentent des formules hyper flexibles (SEAT ou Volvo) et celles qui restent prudentes (à l’instar de Renault).