Visa et Accenture travaillent au paiement en mobilité
Le paiement à bord d’un véhicule. C’est le fruit d’un travail commun entre Visa, Accenture et Pizza Hut qui est présenté au Mobile World Congress. Et ce sont plusieurs technologies mises au service du véhicule connecté qui sont présentées. Une illustration de l’intérêt que suscite ce secteur pour des acteurs pourtant très éloignés de l’industrie automobile.
L’objectif de cette collaboration est de permettre au conducteur d’effectuer des achats pendant ses déplacements. Au salon barcelonais, Visa et Accenture présentent une expérience liée à Pizza Hut. Ainsi exposent-ils un prototype de voiture proposant l’intégralité d’un parcours client à bord.
Le conducteur commence par passer sa commande, directement depuis son automobile. Il en effectue le règlement via Visa Checkout, puis, est géolocalisé grâce à l’équipement Bluetooth Low Energy (BLE) du véhicule communiquant avec les bornes Beacon de la pizzeria qui pourra lui remettre sa commande. Un pilote d’une durée de trois mois devrait rapidement avoir lieu en Californie.
Notre analyse : Les nouveaux usages du véhicule se confirment
L’automobile connectée est en passe de se faire une place dans le parcours d’achat. La voiture tend à devenir un canal comme un autre, de manière à ce que le parcours client devienne réellement omnicanal et sans coutures. Ainsi voit-on grossir la part de l’automobile dans un salon tel que le MWC, pourtant dédié au mobile.
Les technologies intégrées dans ces véhicules, qui pourraient être plus de 250 millions en 2020, devraient donc permettre de commander, de payer, mais aussi de se faire livrer, comme l’avait imaginé Volvo en proposant la livraison directement dans le coffre de ses véhicules.
Tous les métiers mobilisés
Des acteurs d’univers très différents réfléchissent donc à la façon dont ils pourraient adapter leur métier au véhicule connecté. Mais tous veulent la part du lion : distributeurs, géants du Web, acteurs du paiement, banques, assurances, industriels technologiques, constructeurs, etc. De nouveaux modèles économiques restent donc à inventer, de même que de nouveaux modèles de collaboration.