Une première tirelire dédiée à la crypto-monnaie
Le temps des petits cochons remplis de pièces est déjà loin. Aujourd’hui les tirelires se font connectées, associées à des services pédagogiques toujours plus poussés. Pigzbe ne fait pas exception à la règle mais se distingue néanmoins de ses concurrentes par son approche dédiée aux crypto-monnaies.
Pigzbe étend encore le concept de la tirelire connectée en l’associant à sa propre crypto-monnaie. Cette dernière, baptisée Wollo, favorise selon la start-up l’enrichissement d’un écosystème d’apprentissage de la gestion d’argent à part entière.
La tirelire Pigzbe repose en réalité sur un petit boitier (sorte de clé USB connectée améliorée) stockant les Wollo des enfants. Son écosystème intègre par ailleurs une application mobile sur laquelle les enfants peuvent jouer à des jeux les sensibilisant à la volatilité du marché des crypto-monnaies, mais leur apprenant aussi à gagner et épargner de l’argent. Les familles peuvent, pour leur part, utiliser l’application pour suivre l’épargne de leurs enfants et réaliser des transferts d’argent vers leur compte Pigzbe.
Pigzbe met en avant ses frais de transaction inférieurs à 0,01 dollar et un délai de transfert inférieur à 6 secondes pour ses Wollo. Elle envisage par la suite de lancer une carte de paiement connectée à son application pour permettre aux familles utilisatrices de transformer leur Wollo en monnaie locale partout dans le monde.
Mise en perspective : Les tirelires 2.0 passent à la monnaie du futur
La start-up Ernit permettait d’apprendre aux enfants la valeur de l’argent dès 2015. Crédit Suisse profitait pour sa part de la rentrée des classes 2017 pour présenter son programme d’épargne dédié aux enfants et associé à sa tirelire connectée « Digipigi ». Une tirelire numérique capable de s’animer lorsque les enfants recevaient de l’argent sur leur compte épargne rattaché. Une notion de tirelire « dématérialisée » d’ailleurs commune à l’initiative de la banque Néo-Zélandaise ASB.
Car le point commun de ces tirelires 2.0 est que si elles représentent bien un objet réel, contrairement à leurs ainées en porcelaine, elles ne permettent pas d’économiser des pièces. Elles visent plutôt à favoriser l’éducation financière des enfants dans un monde où les échanges sont en grande partie dématérialisés.
Dans ce contexte, Pigzbe va néanmoins plus loin en habituant les plus jeunes aux nouvelles réalités des monnaies virtuelles et de leur marché aujourd’hui atypique, et peut être plus naturel pour les prochaines générations.
Vidéo : https://youtu.be/uX6cEah5Fcs