Une initiative allemande s’engage vers l’Open-insurance
LES FAITS
- En Allemagne, une nouvelle initiative, baptisée Frida, envisage d’appliquer les objectifs d’ouverture de la DSP2 en matière de partage de données au secteur de l’assurance.
- Cette initiatve est née de l’ambition commune d’acteurs du secteur de l’assurance, parmis lesquels Friendsurance et InsurLab.
- Frida (pour Free Insurance Data) prendrait la forme d’une interface uniforme de standards communs à tous les acteurs de l’assurance en faveur d’un échange de données plus efficace. Les compagnies d’assurances, les courtiers, les AssurTech et les assurés eux-mêmes seront donc les premiers bénéficiaires de cette interface.
ENJEUX
- Améliorer le système en place : les initiateurs du projet Frida parlent d’un système actuel d’échange des données lent, coûteux et inefficace.
- Favoriser l’efficience du marché : Frida n’entend pas lutter contre la concurrence et effacer les barrières entre les groupes mais plutôt stimuler l’émergence de nouveaux services à valeur ajoutée tout en assurant la protection des données clients.
- Anticiper le mouvement des régulateurs : les initiateurs du projet sont eux-mêmes des acteurs du secteur de l’assurance et ils cherchent à établir leurs propres règles afin d’influer sur la réglementation du marché à venir. Ils se rapprochent pour tenter d’initier un standard favorable à l’émergence de « l’open-insurance » dans un contexte d’ouverture des services et des données inéluctable.
MISE EN PERSPECTIVE
- Le projet Frida tente de faire appliquer au secteur de l’assurance ce qui est actuellement en cours de déploiement pour les données de paiement dans le cadre de la DSP2, via l’open-banking. Un projet qui ne couvre effectivement pas (encore ?) les données du crédit, de l’épargne et de l’assurance.