Un tiers des Français intéressés par les voitures autonomes

Alors que les offres se multiplient sur un marché présenté comme l’avenir de l’automobile, une nouvelle étude révèle l’intérêt des Français pour les véhicules autonomes. La nouvelle mobilité s’installe dans la réalité.

Selon un sondage réalisé par Syntec Numérique, un Français sur trois se déclare intéressé par le fait de monter à bord d’un véhicule autonome. 36 % des sondés se sont ainsi dits à l’aise avec l’idée de se tenir derrière un volant sans en prendre les commandes.

La voiture autonome semble entrée dans une certaine réalité. Pour 57 % des personnes interrogées, ce nouveau modèle de mobilité sera généralisé d’ici quelques années (en 2020 pour 5 % d’entre eux, 2030 pour 18 % et après 2030 pour 34 %).

La sécurité promise par les véhicules autonomes représente le principal avantage pointé du doigt par les sondés. 40 % pensent que l’autonomisation de la conduite éviterait les erreurs humaines.

Notre analyse : Les voitures autonomes bientôt sur nos routes ?

Responsabilité en cas d’accident, législation, réalité technologique et coût restent encore autant de barrières à la démocratisation des véhicules autonomes.

Le modèle reste très « jeune » bien que les premiers concepts, à l’image de la Google Car datant de 2010, aient déjà fait leurs preuves sur les routes. Mais après les nombreuses phases de test, l’arrivée des véhicules autonomes semble toujours loin de la réalité. Pour autant, les consommateurs semblent s’approprier ce concept, comme ils l’ont fait auparavant avec les véhicules connectés.

Les expérimentations les plus avancées font néanmoins évoluer la législation en vigueur. Volvo testera ainsi ses véhicules autonomes en conditions réelles dans la ville de Göteborg dès 2017. Aux Etats-Unis, la Californie, le Nevada, la Floride et le Michigan acceptent déjà les voitures autonomes sur leurs routes. Une autorisation exceptionnelle de mise en circulation de véhicules autonomes sur la voie publique devrait aussi être généralisée dans les années à venir au Royaume-Uni. La société semble donc évoluer en faveur de l’avènement de ces nouveaux véhicules, d’autant que les conducteurs sont de plus en plus sollicités par leur environnement connecté.