Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Stratégie d'acteur
  • France

Un fonds d’investissement américain souhaite reprendre Orange Bank

Enième rebondissement dans l'affaire de la cession d'Orange Bank. Alors que BNP Paribas devrait prochainement entamer l'opération de transfert des clients d'Orange Bank vers Hello Bank!, suite à l'accord signé en juin dernier, le fonds d'investissement américain Ripplewood a présenté une offre de rachat de la structure et des salariés. Une opération qui s'inscrirait dans la droite ligne stratégique de cet acteur spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficultés. 

LES FAITS

  • Le fonds d'investissement américain Ripplewood a présenté une offre de rachat à Orange Bank, qui couvre à la fois l'activité et les salariés de la banque.

  • Pour le fonds d'investissement, ce rachat lui permettrait de profiter de l'infrastructure actuelle d'Orange Bank pour en poursuivre les activités. Un plan de sauvegarde des emplois des 700 salariés de la banque en ligne sur deux ans est d'ailleurs prévu dans le cadre du plan de rachat. 

  • Ripplewood prévoit par ailleurs d'investir massivement dans le développement, y compris international, de l'offre d'Orange Bank. 

  • La direction de la banque en ligne étudie les détails de cette offre. 

ENJEUX

  • Une nouvelle opportunité pour Ripplewood en France : Le fonds américain s'était déjà positionné en juin dernier pour le rachat d'Orange Bank, de même que Cerberus. Mais l'offre, impliquant une participation financière d'Orange, n'avait pas été acceptée. En outre, ce n'est pas la première fois que la société d'investissements Ripplewood s'intéresse à une entité financière française. En août 2020, cette dernière annonçait ainsi entrer en négociations exclusives avec BPCE en vue du projet de cession concernant Fidor Bank. Ripplewood s'est ainsi fait une spécialité de racheter les actifs d'entreprises financières en difficultés.

MISE EN PERSPECTIVE

  • Ce nouveau rebondissement dans l'affaire de la cession d'Orange Bank intervient juste après l'annonce, en décembre dernier, de la fermeture de Ma French Bank par La Banque Postale. Ces deux cessations d'activités se font écho dans la mesure où elles représentent les échecs de deux groupes publics ayant tenté sans succès l'aventure de la banque mobile. 

  • La rentabilité de ces offres pose problème alors que le marché est particulièrement concurrentiel et nécessite, pour les acteurs qui souhaitent se positionner, d'investir massivement. Ma French Bank a d'ailleurs fait perdre près de 255 millions d'euros à La Banque Postale, contre près d'un milliard pour Orange et Orange Bank.