Uber s’engage sur le marché du leasing
Mise à jour du 10/08/2017 : Uber annonce la fermeture de cette activité qui plombe ses résultats.
« Xchange Leasing », c’est ainsi qu’est baptisée cette offre de crédit-bail visant à faciliter, pour les futurs chauffeurs du groupe, l’acquisition d’un véhicule. Avec ce programme, Uber peaufine encore un peu plus son écosystème.
D’abord en pilote dans trois états américains (Californie, Géorgie et Maryland), Xchange Leasing permet aux chauffeurs potentiels de contracter une offre de leasing directement auprès d’Uber grâce à des accords passés avec, notamment, Toyota, General Motors, Ford et Chrysler.
Cette offre concerne les chauffeurs UberX, prestation la moins haut-de-gamme proposée par le groupe, qui trouveront chez ces concessionnaires des véhicules conformes aux critères exigés pour cette catégorie.
Le conducteur souhaitant rejoindre le programme doit investir un montant forfaitaire de 250 dollars. Il choisit un véhicule neuf ou d’occasion, dispose du kilométrage illimité et peut mettre fin au contrat à tout moment, après un mois d’utilisation minimum et avec deux semaine de préavis.
Notre analyse : L’écosystème Uber étend sa toile
En remontant la chaîne de valeur, Uber, au-delà du fait d’élargir son parc de conducteurs, étoffe son offre pour proposer une prestation de plus en plus complète. Une stratégie qui va lui permettre de récolter des données supplémentaires sur ses prestataires tout en engendrant une nouvelle source de revenus.
La création d’un tel écosystème est une belle opportunité pour cet acteur singulier, aussi bien en termes de développement économique que d’image grâce à la mise en place d’un sentiment d’appartenance.
Uber prend son indépendance
Uber avait déjà un pied sur le marché du crédit automobile et avait, ces derniers mois multiplié les partenariats. Il y a eu la tentative de collaboration avec Banco Santander qui n’avait pas eu le succès escompté et qui avait essuyé beaucoup de critiques. Mais aussi la collaboration avec Zopa, start-up spécialisée dans le P2P Lending. Habitué des polémiques, le groupe fait aujourd’hui le choix de limiter les intermédiaires et entend bien concurrencer directement les banques.