Stella assure les femmes

LES FAITS

• Une entrepreneuse australienne s’est associée avec plusieurs partenaires (Freedom Group, Viper Capital, Envest et Bauer Media), pour lancer une assurance auto conçue spécifiquement pour les femmes.

• Sam White, la fondatrice, est partie du constat que les femmes sont des conductrices plus prudentes que les hommes, un fait avéré par les statistiques relevées par les actuaires. Pour autant, elles ne bénéficient pas de conditions d’assurance spécifiques, ce à quoi elle a souhaité remédier.

• Cible : les 4,5 M de femmes de 25 à 64 ans qui disposent d’une assurance auto en Australie.

• Partenaire assureur : QBE

• Les spécificités de Stella Insurance :
  • Des contrats réécrits pour être entièrement compréhensibles, sans jargon d’assureur
  • Une prime de 100 dollars annuels si la conductrice n’a pas eu d’accident
  • Une garantie jusqu’à 2 000 dollars pour couvrir les accessoires de bébé abimés ou volés dans le véhicule
  • Une garantie jusqu’à 1 000 dollars pour couvrir le vol du sac à main
  • Un véhicule de remplacement
  • La possibilité de personnaliser le niveau de couverture
  • Un pourcentage des primes est reversé dans un fonds destiné à financer l’entreprenariat des femmes, l’objectif étant de soutenir 10 start-up d’ici 2025

ENJEUX

• Personnaliser l’assurance pour des profils moins risqués : le premier objectif de Stella est de répondre à des besoins spécifiques et en particulier le besoin de reconnaître et récompenser une conduite moins accidentogène. Sam White dit ne pas avoir pu lancer ce produit au Royaume-Uni, l’Europe se trouvant sous le coup d’une directive interdisant la discrimination par le genre. D’où le choix de l’Australie, un marché estimé à 10,5 milliards de dollars pour l’assurance automobile.

MISE EN PERSPECTIVE

• Pour répondre à ces besoins spécifiques, la start-up s’est lancée dans une démarche de co-création, pour devenir « l’assurance des femmes, par des femmes ».

• Une étude que la start-up a lancée préalablement a montré que 10 % des femmes seulement disent comprendre les termes de leur contrat d’assurance.

• Sur le thème de la simplification, d’autres assurances travaillent déjà à rendre les contrats plus lisibles. C’est le cas notamment de Beazley.

En vidéo : https://www.youtube.com/watch?time_continue=7&v=ygui7oBwDz0&feature=emb_logo