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  • États-Unis

Square retente le paiement « invisible »

Square présente Card on File, un service proposant aux commerçants de stocker les informations cartes des clients récurrents en point de vente. Son but : simplifier leurs parcours d’achats et fluidifier les encaissements. Après Card Case, Square fait une nouvelle tentative pour imposer un parcours client où le paiement semble « invisible ».

Avec l’accord du client final, Card on File permet de stocker ses informations de paiement, comme il le ferait sur un site d’e-commerce. La transaction pourra ainsi être validée sans qu’il ait à présenter son mobile ou sa carte. Il pourra choisir de s’inscrire ou de se désinscrire sans délai.

Côté commerçants, le choix est aussi possible : enregistrer ses clients récurrents, l’ensemble de sa clientèle, etc. Ce service leur sera facturé 3,5% + 0,15 dollar par transaction.

Cette fonctionnalité sera ajoutée aux dispositifs d’encaissement pour points de vente Square Register et Square Invoices. Elle sera aussi ajoutée aux API proposées par Square pour sa plate-forme d’e-commerce. 

Notre analyse : Quelle utilisation des données de paiement en pointe de vente ?

Avec cette nouvelle fonctionnalité, Square fait un pari audacieux, en tentant de répliquer dans le monde physique un principe qui s’est petit à petit imposé dans l’e-commerce, mais est loin de faire l’unanimité chez les clients.

Card on File met l’accent sur une expérience de paiement sans coutures qui avait déjà inspiré de précédents tests chez Square (identification automatique du client avec Square Register par exemple), mais aussi plus récemment chez Google, avec Hands Free.

Il est donc loin d’être acquis que les clients finaux accepteront d’enregistrer leurs moyens de paiement. A la différence des plates-formes en ligne, ils n’ont pas pour habitude de stocker ce type de données auprès de commerces physiques. Outre des besoins évidents en termes de sécurité liés au stockage et à l’utilisation de ce type de données, pour fonctionner, ce service doit donc inspirer confiance. Il met cependant en lumière la vision d’une transaction de paiement hyper fluide, adaptée notamment aux enseignes à fort trafic, mais aussi avec une forte proportion de clients récurrents (Starbucks par exemple).