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Spendesk repense les dépenses d’entreprise

L’incubateur de start-up parisien eFounders présente Spendesk, un nouveau service pour les achats en entreprise et une alternative aux paiements par carte traditionnels. Spendesk estime répondre à un besoin en termes de logistique, notamment pour les validations des dépenses des collaborateurs.

Spendesk est une application partagée proposée en mode SaaS, pour 50, 150 ou 300 euros par mois (en fonction du nombre d’utilisateurs : 3, 15 ou 35). L’entreprise charge son compte Spendesk par virement et en définit les limites, ainsi que le solde accordé à chaque utilisateur pour les paiements en ligne comme en point de vente. Le niveau de validation est déterminé pour chaque salarié, en fonction du montant de la transaction. L’entreprise peut aussi autoriser les dépenses des salariés au cas par cas.

Pour les achats en ligne, les salariés peuvent demander des cartes virtuelles depuis le navigateur Spendesk. Pour les achats physiques, de « vraies » cartes sont aussi proposées. Leur plafond est géré par l’entreprise et les factures sont automatiquement ajoutées en note de frais après validation par l’utilisateur et photographie de la facture.

L’application a fait l’objet d’un test bêta en mars dernier. Cette phase n’a concerné qu’un nombre limité de clients, parmi lesquels Webedia, Deezer et Drivy. Spendesk compte séduire 1 500 clients d’ici un an.

Notre analyse : Les entreprises, des cibles pour les nouveaux entrants

A l’heure de la dématérialisation, cette alternative cadre avec l’évolution des usages de paiement en entreprise. Avec Spendesk, eFounders s’adresse aussi bien aux start-up qu’aux PME. Elle entend se démarquer des offres opérées par les établissements bancaires, souvent plus adaptées aux grands comptes. La société revendique un million d'euros de dépenses traitées depuis le lancement de ses tests ; un résultat impressionnant à ce stade, puisque la start-up a été conçue en début d’année seulement et fait ses tout premiers pas.

eFounders a choisi d’emblée une approche globale en adressant l’ensemble de la zone euro. Elle projette désormais d’étendre ce service à d’autres pays européens et de lever des fonds pour alimenter sa croissance.