Retour d’expérience : WeCover un an après
WeCover s’est lancée en 2017 sur le créneau encore peu exploré de l’assurance collaborative. La jeune start-up fête sa première année d’activité et publie pour ce faire ses premiers chiffres. Ils confirment la validité de son modèle affinitaire, en termes de risque.
WeCover s’est spécialisée dans le domaine de l’assurance automobile collaborative. Depuis sa levée de fonds d’amorçage début 2017, elle propose des contrats d’assurance entièrement dématérialisés, qui peuvent aussi être souscrits depuis un mobile.
La start-up a également intégré un chatbot Messenger à son offre, baptisé Noémie. Cette dernière facilite les échanges au moment de la souscription, depuis la messagerie de Facebook.
Après cette première année d’activité, WeCover annonce que 93 % de ses clients vont recevoir un bonus moyen équivalent à 23 % du montant annuel de leur cotisation, soit quasiment le maximum (25 %) du bonus que WeCover promet aux meilleurs conducteurs.
Notre analyse - WeCover creuse son sillon affinitaire
WeCover, qui envisageait de capter 5 000 clients lors de sa première année, a noué fin 2017 un partenariat déterminant avec iDVROOM, la filiale de la SNCF dédiée au covoiturage. Par cet accord, les 400 000 covoitureurs du réseau peuvent souscrire en quelques minutes une assurance sur mesure auprès de WeCover.
Comme les autres assureurs collaboratifs (Altima par Maif, Friendsurance, Otherwise ou TongJuBao en Chine), WeCover propose aux clients, groupés par profil et par affinité, de se voir reverser le pot commun de leur cotisation, une fois retiré le coût des sinistres. Elle permet à ses assurés de choisir parmi pas moins de 16 communautés affinitaires (cavalières, kitesurfeurs, jeunes parents, covoitureurs, yoguistes ou gamers…).
La start-up voit dans ce résultat une confirmation de la validité de son modèle, qui garantit effectivement aux bons conducteurs, de « ne plus payer pour les fous du volant », comme l’annonce le site de WeCover. C’est aussi la confirmation des études qui montrent que certaines communautés (en particulier les covoitureurs) ont des profils en moyenne plus prudents que les autres conducteurs. C’est sur cet aspect affinitaire que mise la start-up pour étayer son modèle P2P, mieux maîtriser les risques et mieux calibrer ses tarifs.