Retour d'expérience : N26 suit la reprise économique européenne
LES FAITS
- Forte de son positionnement de référence en tant que FinTech européenne, N26 vient d'annoncer son association avec l'Institut allemand de recherche économique ifo pour le lancement d'un baromètre de suivi de la reprise économique européenne.
- Cette première occurrence fait le point sur l'évolution de la consommation et de l'épargne des Européens.
- N26 a souhaité capitaliser sur ses données financières anonymisées pour cartographier l'évolution de la consommation et de l'épargne des européens en cette période inédite.
- 4 pays passés au crible : Allemagne, Espagne, France et Italie.
Une forte augmentation de l'épargne
- Les Allemands sont sur la première marche du podium de la prudence avec une augmentation moyenne de 42 % des montants d'épargne depuis janvier 2020 ; à fin mars 2021, ce niveau a même atteint 50 % de plus par rapport à début 2020.
- Suivent l'Espagne avec une moyenne de 38 % de plus (42 % en mars 2021) puis la France et l’Italie avec 30 % de plus.
- En France, cette épargne a représenté des montants moyens de 300 € par mois en 2020 pour les clients de N26
Le retour vers la consommation
- Le retour à un niveau de consommation d'avant crise est par ailleurs en vue.
- En Allemagne, ce niveau est revenu à 85 % du niveau avant-crise, suivi par la France avec 80 %.
- Il est à 75 % en Espagne et à 70 % en Italie.
- Les Français ont connu la plus forte reprise de la croissance entre les deux premiers confinements, avec une augmentation de 60 %.
Les nouvelles habitudes de dépenses
- N26 précise qu'en matière de moyens de paiement, les espèces sont délaissées partout en Europe. N26 a enregistré une forte baisse du nombre de retraits. A fin 2020, ils se sont stabilisés à 65 % des niveaux pré-pandémiques sur les 4 marchés européens étudiés.
- En ce qui concerne les Français, ils retiré chaque mois 2,5 fois moins d'espèces sur l'année 2020.
- Dans le même temps, les paiement mobiles (Apple et Google Pay) enregistrés par N26 auprès des clients français ont bondi de 74 % sur la même période.
ENJEUX
- Valoriser une expertise et des données : N26 gère actuellement une importante base de données financières anonymisées et profite de son partenariat avec l'ifo pour la valoriser. Les résultats de son étude sont présentés comme des outils d'analyse pour les décideurs politiques, les entreprises et les consommateurs en général.
- Un biais compte tenu de la clientèle de N26 ? Ce biais n'est en effet pas à négliger, compte tenu du profil des utilisateurs de N26. Ainsi, de nombreuses études montrent que la pandémie de Covid-19 a fragilisé une part importante de la population et encore appauvri les plus fragiles. Mais en majorité, les classes moyennes et les plus aisés ont largement participé à l'essor de l'épargne en Europe, ce qui explique les taux particulièrement élevés enregistrés par N26.
- L'étude de N26 vient d'ailleurs confirmer les premières constatations réalisée dès le mois d'octobre 2020 par la FinTech Algoan. A l'époque déjà, elle constatait que si la crise du Covid-19 avait participé à une baisse de 10,4 % des revenus des Français en moyenne, elle n'avait finalement pas eu de réel impact sur leur niveau de vie. Les confinements limitant la consommation, les Français se sont tout naturellement concentrés sur leur épargne. D'autant plus que la crise aura aussi eu pour effet de favoriser des comportements plus prévoyants.
MISE EN PERSPECTIVE
- La publication de cette étude intervient un mois à peine après que N26 ait annoncé son intention d'intégrer la souscription du Livret A. D'autant que le mois de janvier dernier a constitué un record de versement, avec 6,32 milliards d'euros versés, soit une collecte totale de 333 milliards d'euros pour le Livret A (+ 10% en un an).