Retour d’expérience : croissance continue pour Compte-Nickel
Conformément à ses habitudes, la Financière des Paiements Electroniques (FPE) fait un point d’étape sur l’évolution de Compte Nickel et de ses résultats. Elle apporte aujourd’hui un éclairage particulier sur son modèle économique, confirmant à la fois sa rentabilité, mais aussi les synergies envisagées avec BNP Paribas.
Compte-Nickel compte aujourd’hui près de 870 000 clients et poursuit ainsi une croissance relativement linéaire. Elle espère poursuivre ce rythme de prospection et attirer 350 000 nouveaux clients d’ici la fin de l’année 2018, soit environ 30 000 nouveaux clients par mois.
D’après Hugues Le Bret, 65 % des ouvertures de compte se font par le bouche-à-oreille, 15 % par les buralistes et le reste par des associations, médias locaux et réseaux sociaux, rendant les coûts de communication très faibles. L’objectif de Compte-Nickel est de passer de 3 000 bureaux de tabac affiliés aujourd’hui à 10 000 d'ici 2020, soit environ 200 par mois. Chaque nouveau buraliste ouvre en moyenne 12 nouveaux comptes par mois ; ils sont donc un maillon essentiel du succès.
Le chiffre d'affaires de Compte Nickel était estimé à 35 millions d'euros en 2017. Des renégociations avec Gemalto lui ont permis d’améliorer l'efficacité de son modèle grâce à de meilleurs prix d’achats. Le coût d'acquisition clients est aujourd’hui inférieur à 15 euros, soit 10 fois inférieur à celui de la plupart des banques en ligne.
Mise en perspective : Levée de voile sur les facteurs clés de succès de Compte-Nickel
Au-delà de sa croissance, cette start-up pas comme les autres, fondée sur un modèle hybride entre digital et proximité, confirme les éléments clés de son modèle économique : pas de frais de publicité, un solide réseau de distribution intéressé à la distribution de son produit, un coût d’acquisition client très faible et des synergies avec BNP Paribas qui lui ont permis d’atteindre rapidement la rentabilité.
Son rachat par une grande banque a par ailleurs provoqué d’autres changements, liés notamment à l’ambition de BNP Paribas de rentabiliser son opération au plus vite. Hugues Le Bret s’est notamment vu confier la mission de réfléchir avec BNP Paribas à la possibilité de répliquer le modèle Nickel ailleurs en Europe.
Les autres synergies mises en œuvre concernent le savoir-faire dans les domaines du risque, de la conformité, de la sécurité et du temps réel. Autant de points qui ont permis à Compte-Nickel de se renforcer.