Retour d’expérience : les cartes de fidélité ont la cote !
Que deviennent les cartes de fidélité ? A l’heure de la dématérialisation des moyens de paiement, BNP Paribas Personal Finance s’est intéressé au sort que réservent les Français à leurs cartes de fidélité. Il en ressort qu’ils semblent y être toujours très attachés.
En début d’année, l’Echangeur by BNP Paribas Personal Finance était en charge de réaliser une étude sur la relation des Français avec leurs cartes. TNS Sofres a ainsi réalisé une enquête pour son compte auprès de 10 500 foyers, afin d’analyser l’usage de près de 70 000 cartes (de fidélité, de paiement, privatives ou universelles).
94 % des foyers porteurs de cartes en détiennent au moins 7 dans leur portefeuille. 77 % détiennent au moins une carte émise par un magasin, et 70 % d’entre eux détiennent une carte de fidélité pure (sans option de paiement).
Le plus gros volume de cartes en circulation à ce jour concerne donc les cartes de fidélité. L’on dénombre aujourd'hui 133 millions de cartes de fidélité. Les cartes de fidélité dotées d’une fonctionnalité de paiement, en revanche, perdent du terrain, probablement sous l’impact de la loi Hamon.
Analyse : La carte fait de la résistance
Depuis des années maintenant, les géants du numérique, comme les établissements traditionnels, cherchent à imposer des moyens de paiement dématérialisés et souvent mobiles. Force est de constater pourtant que les wallets ne s’imposent pas, tant pour le paiement que pour la fidélisation, et que les Français continuent d’utiliser leurs (nombreuses) cartes de fidélité.
Même habitués à la diversification des usages de leurs smartphones, les Français n’en oublient pas moins leurs outils quotidiens et historiques d’achat. Et la carte reste en ce sens le moyen de paiement préféré des Français. Selon une récente étude GfK, réalisée en avril 2016, 95 % des Français avaient utilisé leur carte bancaire au cours des douze derniers mois. 8 sur 10 l’utilisent chaque semaine.
La nouvelle étude de BNP Paribas Personal Finance démontre qu’au-delà du paiement, la carte reste ancrée dans les habitudes. Ce support persiste alors que les marques et prestataires de services cherchent actuellement à enrichir l’expérience des clients en embarquant les programmes de fidélisation sur des supports mobiles ou numériques.