Retour d’expérience : Funding Circle bat un record au Royaume-Uni
Funding Circle, start-up de la FinTech installée depuis plusieurs années en Europe et notamment au Royaume-Uni où elle a été créée, vient de dépasser un montant historique de fonds levés pour les petites entreprises britanniques. Un succès qui est sans doute en partie imputable à son partenariat avec Santander.
La plate-forme de P2P dédiée aux professionnels cherche à s’imposer comme une référence et met pour cela en avant les chiffres de son activité. Au Royaume-Uni, elle vient en effet de dépasser le seuil des 3 milliards de livres levées sur sa plate-forme en faveur du financement des petites entreprises.
Cette somme correspond à 31 000 petites entreprises financées par près de 43 000 prêts. La plate-forme Funding Circle recense 71 000 investisseurs, la majorité étant des particuliers.
Funding Circle précise par ailleurs que le montant moyen des financements effectués s’est élevé à 60 000 livres, alors même que les petites entreprises peuvent déposer sur sa plate-forme des demandes de financement jusqu’à 1 million de livres.
Mise en perspective : Un success story qui assoit un modèle
Fondée en 2010 au Royaume-Uni, Funding Circle lançait ses services aux Etats-Unis en octobre 2013. Depuis, elle opère ses activités dans les deux pays anglo-saxons, mais aussi en Europe à travers l’Allemagne et les Pays Bas. Son positionnement en Europe continentale date d’octobre 2015.
Aujourd’hui, elle revient sur ces chiffres qui l’imposent comme la plate-forme la plus importante au Royaume-Uni mais aussi en Europe, en matière de financement des entreprises. Au total, elle est parvenue à lever 4 milliards de livres ayant permis de financer quelque 40 000 entreprises.
A titre de comparaison, l’un des principaux concurrents britanniques de Funding Circle, Zopa, a atteint les 2 milliards de livres levées en début d’année, après 11 ans d’activité. Difficile en revanche d’estimer la part du soutien de Santander dans cette réussite. Suite au partenariat passé en 2014 au Royaume-Uni, la banque adresse en effet une partie de ses clients à Funding Circle, pour les financements qu’elle estime ne pas pouvoir honorer.