Renault : un partenariat de plus pour conquérir la Chine

Le groupe Renault relève définitivement ses objectifs pour 2018. Outre le soutien de sa captive en faveur du déploiement de ses services de néo-mobilité, Renault s’engage aussi dans une ouverture géographique vers la Chine. Le constructeur table pour cela sur un partenariat.

Renault inaugurait sa première usine de construction en Chine en 2016. Le groupe Renault-Nissan n’a de cesse de consolider ses positions dans le pays depuis cette date. L’annonce de son partenariat avec la principale plateforme chinoise de réservation de véhicules, DiDi Chuxing, s’inscrit dans cette stratégie.

Ce projet reste pour l’instant à l’état de MoU mais pourrait déboucher sur une collaboration commerciale portant un programme commun de partage de voitures électriques et notamment le déploiement d’un service de transport à la demande en véhicules robotisés.

Cette décision s’inscrit dans le cadre du plan stratégique Alliance 2022 porté par le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi.

Mise en perspective : L’appétit grandissant des constructeurs pour la Chine

Le marché florissant de l’automobile chinois attire les constructeurs du monde entier. Mais pour conquérir ce marché, les constructeurs étrangers ont choisi des stratégies variées. Si certains capitalisent sur leur image et défendent des opérations marketings adaptées, d’autres défendent une approche haut de gamme, font le choix de s’appuyer sur les arguments technologiques ou ouvrent un centre Big Data par exemple.

Le développement de partenariats avec des acteurs locaux s’avère souvent nécessaire. Après Honda et Alibaba ou encore Ford, et Audi (toujours avec Alibaba), Renault cherche aujourd’hui à se rapprocher d’un spécialiste local de la réservation de véhicules pour mieux s’adapter et tester son concept de mobilité électrique alternative.