Renault se plie à sa manière à la location flexible

LES FAITS

• Le constructeur automobile français vient de présenter sa nouvelle offre de location flexible, baptisée Renault Pass.

• La cible : les clients particuliers des réseaux Renault et Dacia en France.

• Cette nouvelle offre prend la forme d’une LLD ou LOA flexible destinée aux contrats supérieurs à 24 mois. Elle donne en effet le droit aux conducteurs de changer de véhicule tous les 2 ans.

• Tarif : à partir de 109 euros par mois pour une Twingo.

• Renault Pass est disponible pour les véhicules Twingo, Clio, Captur, Megane, Kadjar et Scenic.

• Cette nouvelle offre est proposée par DIAC, la filiale française du groupe RCI Bank & Services, financière des marques Renault et Dacia.

41 % des clients de Renault sont intéressés par un renouvellement au bout de 24 mois.

Source : étude clients Renault

ENJEUX

• Séduire les plus jeunes : La présentation de Renault Pass est transparente quant à ses objectifs de prospection, il s’agit pour le groupe de rajeunir ses clients, tout en s’adaptant à une demande assez clairement formulée.

• Compléter sa gamme : cette offre vient compléter sa gamme après les crédits classiques et la LDD tout compris Easy Pack.

• Une vision pragmatique de la flexibilité. Avec cette offre, qui arrive sur un marché où la consommation automobile est en pleine mutation, le constructeur s’affiche en rupture. Il introduit en effet de la flexibilité, mais ne réduit pas drastiquement le temps de détention, comme l’ont fait certains de ses concurrents. Renault affirme d’ailleurs que le concessionnaire n’est pas en mesure de rentabiliser la reprise du véhicule en dessous de 24 mois.

• En revanche, il fait le choix d’une diffusion large de son offre, disponible sur une importante gamme de véhicules et dans la totalité de son réseau, rendant plus concrète sa proposition. On est donc loin des expérimentations de SEAT sur l’Arona.

MISE EN PERSPECTIVE

• Les constructeurs automobiles ont multiplié ces derniers mois ce type d’expérimentations. C’est le cas d’Audi, PSA et Seat en France, ainsi qu’auparavant Volvo, Cadillac et autres start-up à l’échelle internationale. Autant de pilotes qui, pour l’instant, n’ont pas prouvé leur viabilité économique.

En vidéo : https://youtu.be/sYJf_jaqj9U