RBC veut verdir ses investissements
LES FAITS
- La banque canadienne RBC vient de présenter son nouveau plan technologique en faveur de l’environnement.
- Baptisé Techno nature RBC, il vise à porter un engagement de plusieurs années de la banque en matière de protection de la nature. Il passera par des investissements de la part de RBC Fondation dans 3 secteurs prioritaires :
- Les données : la banque veut contribuer à améliorer les données environnementales récupérées pour permettre à chaque acteur de prendre de meilleures décisions.
- Les écosystèmes d’innovation.
- Les changements de comportements.
- Ses outils : des idées neuves, des technologies et près de 115 partenariats mondiaux avec des associations caritatives, des organismes du secteur public ou privé et des spécialistes technologiques.
- L’objectif : résoudre des défis environnementaux en suivant les objectifs de développement durable des Nations Unies.
ENJEUX
- S’engager financièrement : RBC investira concrètement et financièrement dans des projets divers de conservation de l’environnement ou de promotion des comportements vertueux. Les demandes de financement de projets sont ouvertes jusqu’à février 2020.
- Renforcer une stratégie globale : Techno nature RBC est présentée comme un pilier fort de la stratégie climatique RBC.
MISE EN PERSPECTIVE
- En amont du "Climate Finance Day", le colloque de réflexion sur la finance verte et durable organisé à Paris, deux ONG (Oxfam France et les Amis de la Terre) accusent les principales banques françaises. BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et BPCE sont ainsi pointées du doigt en raison du poids des émissions de gaz à effet de serre issues de leurs activités de financement et d’investissement en 2018. Des investissements soutenant notamment les marchés de l’énergie fossile.
- Des efforts sont pourtant consentis pour soutenir la transition énergétique de ces investissements. Toutes les banques sont ainsi concernées et l'initiative de la RBC illustre ici une tendance de fond. Crédit Agricole CIB vient ainsi d’émettre une obligation de transition d’un montant de 100 millions d’euros souscrite par AXA. BPCE réaffirme quant à elle son engagement.