Que pensent les professionnels de leur banque ?
A peine lancée, la start-up Qonto, spécialisée dans les services bancaires à destination des entrepreneurs, présente les résultats d’une étude sur la relation des professionnels avec leurs organismes financiers. Des chiffres éclairants qui expliquent en partie le foisonnement de nouvelles offres bancaires à destination d’une cible BtoB.
L’étude de la start-up repose sur un e-mailing envoyé à quelque 250 dirigeants de petites structures, appartenant notamment aux secteurs du numérique, du service ou de l’e-commerce.
80 % des entrepreneurs, start-up et autres petites entreprises considéreraient les offres bancaires traditionnelles comme non adaptées à leurs besoins. C’est sur ce chiffre que Qonto s’appuie aujourd’hui pour promouvoir son offre de compte courant professionnel 100 % en ligne.
Au-delà de ce constat, Qonto avance des clés d’amélioration de la relation en présentant les attentes principales des entrepreneurs : 45 % des répondants insistent ainsi sur la nécessité de bénéficier d’un outil de gestion de comptes amélioré. 27 % d’entre eux réclament aussi des services à la demande, sans engagement. Enfin, la réactivité et le gain de temps est aussi évoqué.
Analyse : Une étude subjective mais pédagogique
Qonto se positionne en tant que prestataire de services financiers à destination des professionnels et donc, comme un concurrent direct, quoique alternatif, aux banques traditionnels. A ce titre, son analyse reste subjective et doit être reconnue comme telle. Néanmoins, les études concernant la satisfaction des clients professionnels pour leurs services financiers demeurent rares. L’analyse de Qonto mérite en ce sens d’être présentée. En outre, elle est corroborée par d’autres études, comme celle d’Amicus Commercial Finance, qui fait le même constat sur le marché britannique.
Les résultats sont clairs : les offres bancaires traditionnelles souffrent d’une inadéquation aux besoins des petites entreprises. Les attentes de ces dernières sont tournées vers davantage de flexibilité, d’accessibilité et de réactivité, le tout sur des canaux numériques. D’où l’émergence d’offres d’acteurs alternatifs ou de néo-banques, aptes à remplir ces promesses.