Quand une banque embauche dans le jeu vidéo
Seven Investment Management, établissement spécialisé dans la gestion de fortune, tablerait aujourd’hui sur la gamification de son offre pour séduire ses clients et prospects. La preuve en est que le groupe travaille aujourd’hui avec des éditeurs de jeux vidéo.
Seven Investment Management débauche des salariés parmi les créateurs de jeux vidéo. C’est en tous cas ce que révèle le Financial Times au sujet de l’éditeur de jeux Precious Blue Dot, notamment à l’origine des inimitables Donkey Kong ou Golden Eye pour Nintendo.
L’objectif est de créer un jeu (prenant la forme d’une application) baptisé MyFuture, à destination des clients du gestionnaire de fortune. Cette application devra d’ailleurs reprendre les codes traditionnels du jeu vidéo, tout en les appliquant aux enjeux de la gestion de patrimoine.
Le jeu pourrait ainsi développer différents scénarii fictifs permettant aux utilisateurs de simuler des décisions ou évènements de vie pouvant avoir un impact sur leur patrimoine (achat de véhicule, paiement de frais de scolarité, changement de salaire,...).
Notre analyse - La gamification aussi pour la gestion de fortune
L’initiative de Seven Investment Management est inédite puisqu’elle est portée par un acteur historique de la gestion de patrimoine. Elle illustre l’effort constant mené par le secteur financier pour connecter ses offres et séduire des clients qui ont beaucoup changé. D’où l’intérêt pour la gamification.
En effet, si le rapprochement des éditeurs de jeux vidéo et des gestionnaires de patrimoine est une nouveauté, l’intégration de jeux dans les services bancaires a déjà fait ses preuves auparavant.
Le jeu, Flappy Saver, lancé en 2014 par la banque d’Ikéa, s’inspirait ainsi du célèbre Flappy Bird. La même année, AXA gamifiait ses agences en les intégrant dans le monde virtuel du jeu Ingress.