Quand un ancien dirigeant de Revolut prépare sa Smart Bank
LES FAITS
- 2020 devrait être marquée par l’arrivée d’une nouvelle banque alternative intelligente, baptisée Sync Money.
- Pourquoi cette initiative attire-t’elle les projecteurs sur le marché déjà congestionné des FinTech ? Parce qu’elle est le fruit du travail d’un ancien dirigeant d’une autre FinTech devenue référence en Europe : Revolut.
- Sync est un service d’agrégation de comptes bancaires multi-devises associé à un PFM et à une marketplace.
- La start-up promet à ses futurs clients d’ouvrir un compte bancaire instantanément depuis une application mobile, en Grande Bretagne ou en Europe, et d’y rattacher jusqu’à 30 comptes issus d’autres organismes, gérés en autant de devises différentes.
- Tous les comptes sont concernés : courants, prêts personnels et autres hypothèques.
- Sync se lance avec un positionnement britannique mais une ouverture européenne. Une liste d’attente a été ouverte pour permettre à ses premiers clients d’accéder à ses services dans le courant de l’année.
CHIFFRES-CLES
- Juillet 2018 : Création
- Moins de 50 salariés
- 1,7 millions de Livres levés
ENJEUX
- Devenir une référence low cost en matière de change, à l’image de Revolut : les transferts d’argent entre ces comptes pourront se faire simplement, à des tarifs présentés comme préférentiels, ce qui est un des points forts revendiqués par Revolut, historiquement positionnée sur les transferts internationaux.
- Associer les outils bancaires les plus intelligents : Sync défend sa promesse de Smart Banking en mettant en avant des fonctionnalités intelligentes de PFM et de services tiers qui devront encore être précisés. Ses comptes seront par ailleurs rattachés à une carte Mastercard générant des cryptogrammes à usage unique.
MISE EN PERSPECTIVE
- Une success Story à la Raisin, voilà ce à quoi aspire aujourd’hui Sync Money. L’ancien dirigeant de Revolut se lance ainsi dans une vision plus globale de l’Open Banking, mais vise les mêmes ambitions européennes et mondiales atteintes par la FinTech allemande.
- La question sera de savoir si elle parviendra à faire de l’ombre à son ainée Revolut qui poursuit son ouverture géographique très large fin 2019.