Prêt d’Union : retour d’expérience sur le crowdfunding à la française

L’établissement de crowdfunding, agréé par l’ACP et ayant débuté ses activités en 2012, présente aujourd’hui de beaux résultats de croissance. Son modèle confirme une certaine embellie du marché français, liée aussi à l’évolution du contexte règlementaire ?

Prêt d’Union a enregistré un doublement de son activité mensuelle depuis le début de l’année. La plate-forme prête en effet 7 millions d’euros par mois actuellement contre 4 début 2014.

Entre 1 500 et 2 000 investisseurs se rassemblent pour financer les 5 % des projets éligibles, Prêt d’Union écartant 95 % des dossiers reçus par la plate-forme. Les taux d’emprunt constatés sont inférieurs jusqu’à 1,5 point par rapport à la moyenne du marché.

Pour les épargnants, Prêt d’Union représente aussi un canal d’investissement satisfaisant puisque les placements dans les projets de la plate-forme permettent de dégager en moyenne 5,5 % de rendement.

Notre Analyse : Le modèle Prêt d’Union...

Les chiffres du crowdfunding dans le monde ne cessent de croître et pourraient atteindre 1 000 milliards de dollars en 2020 selon les estimations de Forbes. Si le marché reste actuellement « alternatif », il pourrait bien devenir beaucoup plus conséquent à l’avenir.  

...loin du cliché de la prise de risques

La prospérité des activités de Prêt d’Union semble en tout cas démontrer que la France est particulièrement impliquée dans le développement de ces activités de financement participatif.

Or plus que l’activité de crédit et le financement de projets « à risque », Prêt d’Union illustre aussi un modèle intéressant pour les épargnants et donc un concurrent alternatif pour les acteurs historiques du crédit et de l’épargne.