Porsche se lance dans la course à l’électrique
Tesla est né aux Etats-Unis en 2003. En 15 ans à peine, ce constructeur automobile s’est imposé comme une référence de la mobilité électrique, redistribuant les cartes du marché. Aujourd’hui, ce sont les constructeurs historiques qui font figure de suiveurs, cherchant, comme Porsche, à ne pas se laisser distancer.
Porsche dévoilait récemment son plan stratégique de conquête du marché de l’électrique. Le constructeur envisage d’investir près de 6 milliards d’euros dans la mobilité électrique d’ici 2022.
Ces investissements concernent l’électrique pur et l’hybride. Pour Porsche, il s’agit de doubler ses ambitions pour le marché de la mobilité « propre ».
500 millions d’euros doivent être consacrés au développement de la Mission E, premier véhicule sportif (600 chevaux) 100 % électrique de Porsche. Celui ci, doté d’une autonomie de 500 kilomètres, doit être commercialisé fin 2019.
Mise en perspective : Une accélération forcément électrique
Après l’hybride, le tout électrique n’est désormais plus un tabou dans le secteur automobile. Volvo comptait parmi les premiers constructeurs à affirmer ses ambitions en la matière, précisant que sa marque ne construirait plus de moteurs thermiques à partir de 2019. Le groupe Renault-Nissan table pour sa part sur sa Zoé depuis 2013, première voiture de masse commercialisée en tout électrique. BMW a suivi de près cet essor.
Mais loin d’être des cas isolés, c’est bien l’ensemble des constructeurs qui sont aujourd’hui engagés dans la voie du développement de l’électrique.
Porsche se distingue néanmoins assez logiquement par la nature sportive et haut de gamme de son positionnement historique. Sa mission E démontre résolument que les barrières de la mobilité électriques sont tombées.