Piggou, l’épargne arrondie pour les jeunes actifs

Nouvelle FinTech sur le marché français, Piggou cherche à rendre l’épargne des jeunes actifs indolore, car automatique. Son service, basé sur un modèle américain, nécessite l’appui d’une banque restant pourtant en arrière plan.

Piggou s’adresse particulièrement aux jeunes actifs en leur proposant un modèle d’épargne basé sur le placement de montants arrondis sur leurs achats. Les comptes Piggou ne sont pas rémunérés, ni bloqués, ils forment simplement une cagnotte.

Les utilisateurs devront, après inscription, connecter leur carte de paiement à leur compte personnel Piggou. Cette démarche déclenche la mise en route du service : chaque transaction réalisée avec la carte engendre automatiquement un virement à l’euro supérieur du montant du paiement.

Piggou bénéficie du statut d’Etablissement de Paiement mais s’appuie aussi sur des partenariats, notamment avec Crédit Mutuel Arkéa, Mangopay et GoCardless.

Analyse : Un modèle testé et approuvé

Le modèle d’épargne présenté par Piggou s’inspire notamment d’une initiative lancée aux Etats-Unis. L’entreprise Acorns y lançait en effet son application mobile en 2014, après une phase de test ayant permis de capter 10 000 utilisateurs.

Une étape vers l’agrégation ?

Si Monabanq et LCL proposent ce type de services depuis des années en France, ce modèle d’épargne pourtant simple et indolore pour les clients, n’est pas encore répandu auprès de toutes les banques. A l’image du Crédit Mutuel Arkéa, qui soutient ici Piggou, BNP Paribas est aussi le partenaire bancaire de l’Arrondi, un programme solidaire. Pour sa part, le groupe BPCE (qui vient aussi d’annoncer son soutien aux bornes de don mises en place par HeoH) a opté pour le virement rapide sur mobile, avec Rapid’épargne.

Piggou devient ainsi la première FinTech française à s’intéresser à ce marché et donc à proposer une solution « universelle », implantable sur tous les moyens de paiement.