PayPal décrypte les tendances d’achats en ligne des consommateurs européens
PayPal dévoile aujourd’hui son étude E-commerce Index qui décrypte les tendances du commerce en ligne : nouveaux moyens de paiements, recommerce, social commerce, cryptomonnaies ou métaverse, le e-commerce est traversé par de profondes mutations. Ces dernières sont portées par de profonds changements dans les habitudes de consommation en Europe et dans le monde comme le révèle l'E-commerce Index qui fait le point sur ces nouvelles tendances en France et en Europe.
LES FAITS
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L'E-commerce Index de Paypal a été mené par ACA Research du 15 juin au 22 juillet auprès de plus de 15 000 consommateurs dont 2 043 en France et 4 600 entreprises dont 405 en France.
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L'e-commerce connait un dynamisme sans précédent (13 % d’augmentation par rapport à 2021 atteignant 718 milliards d’euros en Europe selon la Fevad).
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Dans cette étude, la France se retrouve à la dernière place : seuls 47 % des Français déclarent effectuer des achats en ligne au moins une fois par semaine contre 59 % en Allemagne ou 78 % aux Pays Bas. Les consommateurs néerlandais affichent pour leur part un panier moyen de 270 euros par mois.
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Les grands enseignements à retenir pour la France :
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L’éthique : pour 46 % des consommateurs, les valeurs et l'approche éthique des marques motivent leurs décisions. Ce chiffre atteint 71% pour la Gen Z.
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La sécurité : 66 % des consommateurs français ont abandonné un achat en ligne avant le paiement (64 % en Europe en moyenne), une tendance particulièrement prononcée chez la Gen Z (81 %).
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ENJEUX
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Éthique et valeurs affichées par les marques : En Europe, près de la moitié des consommateurs se tournent vers des marques en adéquation avec leurs valeurs. En France, 46 % des personnes interrogées et 71 % de la Gen Z déclarent être motivés par les valeurs et l'approche éthique d'une marque dans leur acte d'achat. Ces valeurs incluent les conditions de travail des employés pour 29 % des consommateurs, le respect de l'environnement 27 %, les causes sociales 23 % ou encore la diversité et inclusion 18 %. C'est donc une véritable mutation que l'e-commerce est en train de vivre avec un intérêt massif pour l'éthique des marques, mais aussi pour toutes ses déclinaisons (seconde main, location, recyclage, etc.).
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L'importance du social commerce : Si les canaux traditionnels restent largement plébiscités par les consommateurs, le social commerce pèse de plus en plus lourd dans le panier. Près de la moitié des consommateurs européens (43 %) déclare avoir acheté sur les réseaux sociaux au cours des six derniers mois. En France 41 % des consommateurs ont effectué leurs achats via Facebook (pour 18 % des sondés), YouTube (16 %) ou Instagram (15 %). Les vêtements et accessoires comptent parmi les produits les plus achetés (29 %), suivis des produits de beauté (20 %), des achats de billets en ligne (20 %) et des jeux en ligne (18 %).
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Le paiement fractionné : Le paiement fractionné apparaît davantage répandu en France que dans les autres pays européens. Cette solution est largement plébiscitée par la Gen Z : 42 % d'entre eux déclarent y avoir recours pour financer leur panier moyen élevé à 200 euros par mois. Des achats composés principalement de vêtements et d'accessoires.
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L'émergence du Web3 et ses possibilités contribuent à dessiner de nouveaux contours pour le commerce en ligne. Toujours selon l'E-commerce Index, plus d'un consommateur sur dix (13 %) pense que les espaces virtuels sur le métavers deviendront des canaux importants en matière de commerce en ligne. 15 % des Français sont déjà allés sur un métavers et ce chiffre atteint 40 % lorsqu'il s'agit de la Gen Z.
MISE EN PERSPECTIVE
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Bien que les tendances soient semblablement identiques d'un pays à l'autre, des spécificités sont à noter.
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Au RU, TikTok devient le moteur de recherche de choix pour la génération Z. Il gagne également en popularité auprès des acheteurs âgés de 18 à 25 ans, près de la moitié (48%) effectuant un achat via la plate-forme.
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Toujours, outre-manche, l’impact économique de la pandémie et une vague d’inflation brutale et soudaine sont des facteurs contributifs qui stimulent les achats internationaux – l’accès à de meilleurs prix (35 %) et les produits qu’ils ne peuvent pas trouver localement (31 %) étant cités par les acheteurs internationaux comme les principales raisons de faire leurs achats en dehors du pays où ils vivent. L’étude montre que près d’un tiers des personnes achètent aujourd’hui à l’étranger.
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