Natixis permet de déclarer les sinistres par SMS

Face aux catastrophes naturelles, les Caisses d’Epargne viennent de lancer un nouveau dispositif de déclaration de sinistre par SMS. Les assurés de Natixis Assurances pourront en bénéficier pour accélérer le traitement de leur cas, un élément différenciant dans le cadre de cette étape de la relation.

Déclarer un sinistre sera désormais plus facile pour les assurés des Caisses d’Epargne. Le bancassureur réagit à l’augmentation des évènements climatiques en lançant son service de déclaration de sinistre par mobile, en utilisant le SMS au moment de l’entrée en relation.

Ce service est ouvert aux assurés des contrats « Mon Auto et Moi » et « Assur’Toit ». Ces derniers seront tout d’abord prévenus par SMS en cas d’évènement climatique en cours. Ce même message leur permettra d’accéder à un formulaire en ligne pour déclarer leur sinistre.

Natixis s’appuie ensuite sur un outil d’analyse sémantique pour repérer les dossiers à traiter en priorité selon leur gravité. Des téléconseillers peuvent aussi contacter les assurés dans les situations estimées comme critiques.

Notre analyse : La dématérialisation pour accélérer la gestion des sinistres

La relation entre les assureurs et leurs clients est spécifique car ponctuelle. Les échanges interviennent principalement en cas de sinistres et donc dans une situation difficile pour les assurés.

L’enjeu de réactivité et de rapidité du traitement des demandes clients est donc fondamental pour les assureurs. Or, la dématérialisation et les outils mobiles représentent les solutions techniques permettant aujourd’hui d’accélérer la gestion des sinistres, dès l’étape déclarative.

Natixis n’est pas le premier acteur à défendre cette stratégie. Dès 2012, USAA proposait la déclaration de sinistres en vidéo sur iPad. En France, Crédit Mutuel Arkea dématérialisait la déclaration de sinistre en ligne en 2013. La même année, Adenes, cabinet d’expertise de sinistres, optait pour la visioconférence. Natixis passe pour sa part par le mobile et repousse encore les limites de l’accessibilité de ses services.