Mastercard se renforce à son tour dans l’Open-banking avec Finicity
LES FAITS
- Mastercard vient d’annoncer le rachat de la FinTech américaine Finicity, pour un montant de 825 millions de dollars.
- Finicity avait été repéré de longue date par Mastercard. Elle est notamment à l’origine du standard FDX (Financial Data Exchange) qui régit l’échange de données via des API aux Etats-Unis.
- Outre les banques, ses clients sont des FinTech ou autres acteurs financiers pour des solutions comme Experian Boost, Quicken Loans Rocket Mortgage ou encore Brex.
ENJEUX
- Anticiper la création d’un standard d’échange : tout comme Visa, qui a fait plusieurs annonces en matière d’open-banking, Mastercard cherche à préparer la création d’un standard d’échange de données entre banques, FinTech et clients. Dans un contexte de multiplication des partenariats, cet échange se fait dans toutes les transactions financières (paiement, consultation du solde du compte, consultation du score de crédit, transaction immobilière, etc.)
- Un intermédiaire indispensable : Mastercard cherche à développer des services à valeur ajoutée pour convaincre les banques qu’elles peuvent aussi trouver leur compte dans ces échanges de données, au-delà de la concurrence que représentent de prime abord ces nombreuses FinTech.
- Devenir le partenaire privilégié des FinTech grâce à sa technologie d’open-banking : à l’inverse, par ses nombreuses connexions et par sa maîtrise de ces technologies d’échange de données, Mastercard se présente comme un partenaire privilégié pour les FinTech qui souhaitent proposer leurs services aux banques et à leurs clients.
MISE EN PERSPECTIVE
- En Europe, Mastercard dispose déjà de 1 800 connexions grâce à ses partenariats dans l’open-banking.
- Visa a adopté la même stratégie en rachetant Plaid pour un montant de 5,3 milliards de dollars.